Mima2011 :
1- Les périodes FFI ne sont pas comptabilisées pour les 3 ans.
2- Les périodes de moins de 3 mois ne sont pas comptabilisées (décret du 22 septembre 2014) donc pas besoin d'évaluation. D'ailleurs en commission d'autorisation une période de 1 ou 2 mois dans 1 service amène les membres de la commission à se poser des questions...
3- Oui. S'il y a 1 souci, contacter le syndicat.
Segur :
Les EVC ne sont que la première étape de la procédure dite PAE. Elles permettent le passage en commission d'autorisation et de qualification de la spécialité qui est l'étape determinante, celle de l'évaluation de la formation et de l'expérience professionnelle. C'est une commission souveraine de 11 membres délibérant par vote après présentation du dossier par un rapporteur (membre de la commission de qualification de la spécialité), discussion et audition parfois du candidat si le temps le permet (pour la plupat des commissions).
Les critères à ce niveau sont académiques souvent calqués sur la maquette de la spécialité : un minimum de 4 ans dans la spécialité, un tableau opératoire complet avec prise en charge des pathologies malignes etc.
On demande souvent que l'exercice soit varié dans la spécialité d'où l'intérêt de faire parfois au moins 2 services dans la spécialité avec différents évaluateurs et donc différents formateurs.
L'exercice unique dans des services hyperspécialisés (un domaine essentiellement de la spécialité) comme on en voit dans l'APHP est à éviter.
A titre d'exemple, les pédiatres qui passent 3 ou 4 ans en néonatologie seule sont toujours recalés (on leur demande de faire 1 ou 2 ans dans des services de pédiatrie générale ou plusieurs spécialités de pédiatrie) comme les gastro-entérologues qui ne font que l'hépatologie (exemple d'une PADHUE qui a fait 3 ans en hépatologie à Beaujon, l'un des meilleur service parisien, et qui a été recalée avec demande de faire 2 ans dans les autres domaines de la spécialité).
Par ailleurs, la commission peut demander une formation (ou autre) à faire par le candidat au vu de l'appréciation d'une formation jugée insuffisante.
C'est dans ce cadre qu'elle demande de passer l'EBO, un examen qui ne peut passer inaperçu depuis 2005 pour un ophtalmologiste qui veut exercer en France :
Le COUF (Collège des Ophtalmologistes Universitaires de France) a décidé en 2005 que chaque interne devait passer l’examen de l’EBO lors de sa dernière année de formation. Si le passage de l’examen fait partie des critères de validation de fin de cursus, la réussite de ce diplôme, qui reste recommandée, n’est cependant pas nécessaire à la validation du DES. En cas d’échec, la commission interrégionale validant le DES pourra organiser une session de validation des connaissances de l’étudiant ayant échoué, juste avant la validation du DES.
Pour le recours, il faut qu'il y ait des éléments nouveaux dans votre dossier que vous n'avez pas présentés et qui répondent aux recommandations ou les annhilent, si ce n'est pas le cas, il n'y a aucune chance d'aboutissement.
Cordialement