Bonjour chers collègues,
Même si on admettait que votre demande soit légitime et juste, vous pensiez vraiment qu'elle serait acceptée ?
A mon avis, le ministère n'acceptera jamais votre demande, car s'il fait ça, ça sera une première, un cas de jurisprudence, tous les concours passés en France depuis plusieurs années pourraient être remis en cause, ce qui n'est ni possible ni envisageable ni par les ministres de la santé et ni par le ministère de l'enseignement supérieur.
D'autre part, pour les personnes qui ne le savent pas, cette proposition a déjà été soumise au ministère par le syndicat (regardez les anciens comptes-rendus) sans succès.
Soyez raisonnable, soyez reconnaissants vis-à-vis du syndicat comme a dit précédemment notre collègue; ce syndicat qui s'est battu pour faire inclure toutes les personnes qui sont arrivées entre juin 2004 et aout 2010, celui -ci même qui a réussi à repousser la date des sessions d'examens jusqu'en 2016. Ce syndicat qui s'est battu pour que l'examen ne devienne plus qu'une simple formalité basée sur l'expérience, le travail, l'engagement dans son service et sur le B-A-BA de la profession, sans oublier la reconnaissance des années passées comme FFI à nous perfectionner.
Rien n’obligeait le ministère à garder la liste C, il suffisait d'augmenter le nombre de poste en liste A.
Rien n'obligeait le ministère à inclure ceux qui étaient venus entre 2006 et 2010, il pouvait tout simplement rallonger la période des épreuves et justifier cette décision par le fait que les personnes arrivaient après juin 2004 n'avaient pas le droit (selon l'ancienne loi) d'exercer comme praticiens attachés (ce qui était le cas des grandes villes qui appliquaient ces dispositions) et que les FFI sont des étudiants venus se former
Rien ne forcer le ministère à accepter l'idée d'un examen sur dossier au lieu d'un examen écrit.
Rien ne forcer le ministère à appliquer cette nouvelle loi à toutes les spécialités, car il faut être honnête, certaines spécialités (MG par exemple) ne souffrent pas d'un manque abyssale, surtout que maintenant avec les vagues de régularisations passées, l'augmentation du numerus clausus le manque ce fait moins sentir. J irais plus loin en disant que tout le monde est conscient que ce n'est pas en augmentant le nombre de médecins que ça réglera le problème des déserts médicaux. Tout le monde veut s'installer en ville, mes chers collègues ils ne sont pas dupe, ils savent bien qu'en majorité nous nous installerons en ville, en association, qu'on cherchera à avoir des horaires raisonnables compatibles avec une vie de famille; très peu d'entre nous iront s'installer dans les déserts médicaux là où le travail est difficilement compatible avec la vie de famille.
Comme je l'ai déjà dit: notre force est basée sur le fait qu'on ait été exploité (tout simplement)
Conclusion, chers collègues, suivez la voie de la sagesse, ne soyez pas trop pressés, soutenez massivement le syndicat, non pas part des paroles ; mais par des actes adhérez, présentez vos candidatures pour intégrer le conseil d'administration, donnez plus de poids au syndicat dans les négociations négociation, car ce n'est pas 500 ; 600 ou 700 adhérents qui donneront du poids au syndicat