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FFI ne compte pas pour Valider, c'est quoi ça!! SNPADUE ne servent à rien ou quoi???

+2
lemapae
espoir_médical
6 participants

Aller en bas  Message [Page 2 sur 1]

21FFI ne compte pas pour Valider, c'est quoi ça!! SNPADUE ne servent à rien ou quoi??? - Page 2 Empty Pour être plus clair 13.08.14 10:47

lemapae



Bonjour
Les médecins qui n'ont pas eu la possibilité de travailler sur un poste de FFI ou de médecin doivent passer les épreuves de la PAE en concours. Ils doivent concourir avec des centaines de médecins et leurs chances de réussir se retrouvent diminuées alors que l'examen leur laisse plus de chances.
Les procédures d'autorisations ont permis à de nombreux médecins de régulariser leur situation et d'exercer enfin leur métier sous un statut identique à celui de leurs confrères à diplôme Français. Pour en arriver là, ils ont énormément souffert et surmonté beaucoup d'obstacles. Certains d'entre eux avaient occupé des postes d'aide-soignant, d'infirmier, de faisant fonction d'interne et ils suivaient en parallèle des études pour lutter contre l'oubli. Les plus chanceux avaient occupé des postes de médecins et c'était rare. Leur combat et leurs souffrances ont permis d'apporter des améliorations à cette procédure d'autorisation d'exercice de la médecine.
Tu refuses qu'un médecin occupe un poste de FFI qui ne permet pas de comptabiliser les 3 ans demandés et je respecte ton choix. Tu peux écrire au SNPADHUE pour suggérer ton idée. Tu pourras même être membre du bureau et travailler avec eux pour améliorer la situation des médecins à diplôme étranger. Au syndicat, les idées qui peuvent arranger la majorité des médecins sont soumises aux autorités et ce sont ces dernières qui étudient et acceptent ou refusent les idées.
Ne jamais oublier que les médecins à diplôme Français sont également soumis à des contraintes telles que le numérus clausus et les ECN.

Bonne journée

espoir_médical



lemapae a écrit:Bonjour
Les médecins qui n'ont pas eu la possibilité de travailler sur un poste de FFI ou de médecin doivent passer les épreuves de la PAE en concours. Ils doivent concourir avec des centaines de médecins et leurs chances de réussir se retrouvent diminuées alors que l'examen leur laisse plus de chances.
Les procédures d'autorisations ont permis à de nombreux médecins de régulariser leur situation et d'exercer enfin leur métier sous un statut identique à celui de leurs confrères à diplôme Français. Pour en arriver là, ils ont énormément souffert et surmonté beaucoup d'obstacles. Certains d'entre eux avaient occupé des postes d'aide-soignant, d'infirmier, de faisant fonction d'interne et ils suivaient en parallèle des études pour lutter contre l'oubli. Les plus chanceux avaient occupé des postes de médecins et c'était rare. Leur combat et leurs souffrances ont permis d'apporter des améliorations à cette procédure d'autorisation d'exercice de la médecine.
Tu refuses qu'un médecin occupe un poste de FFI qui ne permet pas de comptabiliser les 3 ans demandés et je respecte ton choix. Tu peux écrire au SNPADHUE pour suggérer ton idée. Tu pourras même être membre du bureau et travailler avec eux pour améliorer la situation des médecins à diplôme étranger. Au syndicat, les idées qui peuvent arranger la majorité des médecins sont soumises aux autorités et ce sont ces dernières qui étudient et acceptent ou refusent les idées.
Ne jamais oublier que les médecins à diplôme Français sont également soumis à des contraintes telles que le numérus clausus et les ECN.

Bonne journée


Bonjour,
j'ai bien compris, que tous les médecin français ont souffert pendant leurs études, ECN et Numerus clausus etc...., vous oubliez quelque chose, les études de médecine sont très difficiles et cela, pas seulement en France, ECN ou Numérus clausus n'est pas une excuse, dans chaque pays la médecine n'est pas donnée comme ça!!!

Moi j'ai trop souffert pendant mes études de médecine, et même je trouve que les études de médecine en France sont très faciles, par rapport à mon pays d'origine.
Enfin, Je ne refuse pas qu'un médecin occupe un poste FFI qui ne comptabilise pas sur les 3 ans de validation!!! j'ai l'impression que vous êtes en train de soutenir l'idée que les FFI soient exclus des 3 ans de validation!!!!

Juste ce n'est pas normal que les FFI soient exclus, avant pour passer en liste C il y'avait presque toutes les professions hospitalières, médecin, Infirmier, ARC, Aide soignant, FFI, etc........., maintenant les FFI ne figure même pas dans la liste des profession médicales??????? Vous comprenez où pas le piège??? Bientôt le Statut PAA ne sera même pas validant, et encore même pas de liste C, et même pas la liste B, et qui sais plus de PAE, il faut regarder à l'avenir, en s'en moque de passer liste A, B, C, mais la situation empire de plus en plus, il faut faire attention de ne pas tomber dans un piège!!!!
JE REPETE ENORE : " FFI DOIT ÊTRE VALIDANT POUR LA CAE".

Le message était déjà envoyé pour le Syndicat.

lemapae



Question de souffrance lors des études de médecine, je la connais très très bien ..

En France, pour exercer la médecine, on nous demandait de passer des examens et on l'avait fait avec succés et encore des obstacles au recrutement et à l'obtention de l'autorisation..  
Beaucoup de confrères que je salue au passage ont subi les mêmes difficultés et exercent maintenant librement..
Je revois certains de ces confrères qui travaillent et à chaque rencontre, nous évoquons cette période difficile de notre vie professionnelle.
Message initial supprimé volontairement.

Malgré tous les obstacles rencontrés, je suis contente de n'avoir jamais baissé les bras et d'avoir retrouvé mon statut social auquel j'ai toujours aspiré.

Il y'a toujours une solution à un problème, il faut y croire et chercher à la trouver et surtout ne jamais baisser les bras.



Dernière édition par lemapae le 22.08.14 9:43, édité 2 fois

medecin



lemapae a écrit:en reprenant : "Bonjour,
j'ai bien compris, que tous les médecin français ont souffert pendant leurs études, ECN et Numerus clausus etc...., vous oubliez quelque chose, les études de médecine sont très difficiles et cela, pas seulement en France, ECN ou Numérus clausus n'est pas une excuse, dans chaque pays la médecine n'est pas donnée comme ça!!!"
, je dis : que cela sous entendait que si les autorités accorderaient plus d'accés à l'exercice de la médecine aux PADHUE, elles risqueraient d'avoir le mécontentement des médecins à diplôme Français et le conseil de l'ordre. J'ai déjà lu plusieurs articles soulevant le mécontentement de ces médecins.
Je ne parlais pas de souffrance lors des études de médecine mais une souffrance par rapport à l'accés pour devenir médecin à cause du numérus clausus. Est-ce normal de limiter l'accés et de se retrouver avec des déserts médicaux ? De faire appel aux PADHUE sous des statuts précaires pour faire face à ces déserts médicaux alors qu'on restreint l'accés aux études de médecine ?

Question de souffrance lors des études de médecine, je la connais très très bien ..
Quand j'avais commencé mes études de médecine, le lever était à 5h pour prendre le premier bus à 6h puis le premier train à 7h et arrivée à la fac à 8h. Attente devant l'amphi  une heure avant l'ouverture des portes pour avoir droit à un siège (bien sûr dans le froid, sans manteau..). Retour à la maison même transport ou utilisation de 5 bus pour gagner une demi heure. Au retour arrivée à 22 h passée à l'époque oû les femmes ne sortaient pas seules la nuit, un repas vite avalé pour réviser les cours dans la cuisine afin de ne pas déranger ceux qui dormaient et ce jusqu'à 1 ou 2h du matin et lever le lendemain à 5h (même pas un réveil pour vous réveiller mais et heureusement juste l'appel à la prière qui faisait fonction de réveil).
Concernant les livres, c'était un luxe de les avoir et quand il y'avait un salon du livre, c'était comme une ruée vers l'or. A la bibliothèque, il fallait se lever tôt à 5h30 pour prendre le bus et aller faire la queue à 7h jusqu'à 9h ouverture des portes. A 9h les premiers arrivés avaient droit d 'accés à la bibliothèque et les autres devaient attendre et faire une prière pour qu'un étudiant sorte. Il fallait continuer à garder la place jusqu'à la sortie d'un étudiant vers 11h.
Je ne parle même pas des habits : J'allais à la fac avec des chaussures trouées mais j'utilisais le système D c'est à dire fabriquais moi même ma semelle en carton. Je devais tenir le coup jusqu'à la prochaine bourse que je partageais avec mes parents.
Les vacances c'était un rêve inaccessible !
En France, devant les difficultés d'exercices, il fallait occuper un poste sans jamais sortir du milieu médical ou para-médical selon la chance que nous avions. La journée de travail commençait par une garde de 12 h dans un hôpital spécialisé (début à 19h et fin à 7h). Je profitais pour apprendre les conduites à tenir , l'approche des malades vivant en France et pour connaitre le système hospitalier Français. A partir de 7 h retour à la maison , réveiller les enfants , leur donner le petit déjeûner et les accompagner à l'école. Retour à la maison pour dormir deux petites heures avant d'aller assister au staff à l'hôpital Hôtel Dieu. Une fois le staff fini, aller à l'hôpital Cochin pour assister au cours théorique à 16h. Entre 14h et 16 h aller à la bibliothèque pour lire ou retirer des livres. Une fois le cours terminé à 18h, la course pour aller chercher les enfants, leur donner leur repas et repartir travailler.
Il fallait prendre en charge sa famille et veiller sur son autre famille du bled.
On nous demandait de passer des examens et on l'avait fait avec succés. Les épreuves du CSCT réussies(cours théoriques + examen théorique écrit et si réussite à l'écrit, droit à un examen oral) et encore des obstacles car ceux qui traitaient nos dossiers ne maitrisaient pas les textes de lois concernant l'exercice de la médecine pour les PADHUE. Ils nous renvoyaient systématiquement  vers la nouvelle procédure (PAE).
Voila donc un parcours de médecin qui a souffert mais qui a toujours cru en ses capacités et a oeuvré pour atteindre son objectif. Beaucoup de confrères que je salue au passage ont subi le même parcours voire pire encore. Je revois certains confrères qui travaillent dans le libéral et à chaque rencontre, nous évoquons la période difficile de notre vie professionnelle.Je n'aime pas parler de moi même mais à la lecture de tous ces messages, j'ai voulu apporter un témoignage sur la "souffrance d'un étudiant en médecine" PADHUE.

Je suis heureuse que la situation ait changé pour mon fils, étudiant en médecine. Son parcours est totalement différent du mien et j'en suis satisfaite.
Je continue d'aider un neveu au bled en lui fournissant tout ce qui me manquait quand j'étais étudiante.

Malgré tous ces obstacles, je suis contente de n'avoir jamais baissé les bras et d'avoir retrouvé mon statut social auquel j'ai toujours aspiré.

Il y'a toujours une solution à un problème. Il suffit d'y croire et de chercher à la trouver et surtout de ne jamais baisser les bras.

Bonjour,
Tout d'abord je salue votre parcours lemapae, personnellement je n'ai pas l' énergie d'en faire autant. Je suis entièrement d'accord avec espoir-médical sur ce qu'il dit. Mais il aurait dû parlé autrement. Les internes diplômés ici on leur demande pas d'exercer en tant que médecins seniors pour pouvoir s'inscrire au conseil de l'ordre. Ils ne doivent faire que l'internat et Dieu sait qu'ils sont moins bons que nous car ils leur manquent les connaissances théoriques que nous avons et pour lesquelles nous avons eu des examens tout au long de notre formation d'internes dans nos pays d'origine.
Ceci étant dit, je pense vraiment que le syndicat doit en tenir compte pour que ça fasse parti des prochaines propositions. En attendant, nous n'avons pas le choix...que de faire avec ce que nous avons entre les mains car pour certains d'entre nous le retour au bercail n'est juste pas possible.

Je vous salue tous en vous souhaitant le plus grand courage.
Médecin

espoir_médical



[quote="medecin"]
lemapae a écrit:en reprenant : "Bonjour,
j'ai bien compris, que tous les médecin français ont souffert pendant leurs études, ECN et Numerus clausus etc...., vous oubliez quelque chose, les études de médecine sont très difficiles et cela, pas seulement en France, ECN ou Numérus clausus n'est pas une excuse, dans chaque pays la médecine n'est pas donnée comme ça!!!"
, je dis : que cela sous entendait que si les autorités accorderaient plus d'accés à l'exercice de la médecine aux PADHUE, elles risqueraient d'avoir le mécontentement des médecins à diplôme Français et le conseil de l'ordre. J'ai déjà lu plusieurs articles soulevant le mécontentement de ces médecins.
Je ne parlais pas de souffrance lors des études de médecine mais une souffrance par rapport à l'accés pour devenir médecin à cause du numérus clausus. Est-ce normal de limiter l'accés et de se retrouver avec des déserts médicaux ? De faire appel aux PADHUE sous des statuts précaires pour faire face à ces déserts médicaux alors qu'on restreint l'accés aux études de médecine ?

Question de souffrance lors des études de médecine, je la connais très très bien ..
Quand j'avais commencé mes études de médecine, le lever était à 5h pour prendre le premier bus à 6h puis le premier train à 7h et arrivée à la fac à 8h. Attente devant l'amphi  une heure avant l'ouverture des portes pour avoir droit à un siège (bien sûr dans le froid, sans manteau..). Retour à la maison même transport ou utilisation de 5 bus pour gagner une demi heure. Au retour arrivée à 22 h passée à l'époque oû les femmes ne sortaient pas seules la nuit, un repas vite avalé pour réviser les cours dans la cuisine afin de ne pas déranger ceux qui dormaient et ce jusqu'à 1 ou 2h du matin et lever le lendemain à 5h (même pas un réveil pour vous réveiller mais et heureusement juste l'appel à la prière qui faisait fonction de réveil).
Concernant les livres, c'était un luxe de les avoir et quand il y'avait un salon du livre, c'était comme une ruée vers l'or. A la bibliothèque, il fallait se lever tôt à 5h30 pour prendre le bus et aller faire la queue à 7h jusqu'à 9h ouverture des portes. A 9h les premiers arrivés avaient droit d 'accés à la bibliothèque et les autres devaient attendre et faire une prière pour qu'un étudiant sorte. Il fallait continuer à garder la place jusqu'à la sortie d'un étudiant vers 11h.
Je ne parle même pas des habits : J'allais à la fac avec des chaussures trouées mais j'utilisais le système D c'est à dire fabriquais moi même ma semelle en carton. Je devais tenir le coup jusqu'à la prochaine bourse que je partageais avec mes parents.
Les vacances c'était un rêve inaccessible !
En France, devant les difficultés d'exercices, il fallait occuper un poste sans jamais sortir du milieu médical ou para-médical selon la chance que nous avions. La journée de travail commençait par une garde de 12 h dans un hôpital spécialisé (début à 19h et fin à 7h). Je profitais pour apprendre les conduites à tenir , l'approche des malades vivant en France et pour connaitre le système hospitalier Français. A partir de 7 h retour à la maison , réveiller les enfants , leur donner le petit déjeûner et les accompagner à l'école. Retour à la maison pour dormir deux petites heures avant d'aller assister au staff à l'hôpital Hôtel Dieu. Une fois le staff fini, aller à l'hôpital Cochin pour assister au cours théorique à 16h. Entre 14h et 16 h aller à la bibliothèque pour lire ou retirer des livres. Une fois le cours terminé à 18h, la course pour aller chercher les enfants, leur donner leur repas et repartir travailler.
Il fallait prendre en charge sa famille et veiller sur son autre famille du bled.
On nous demandait de passer des examens et on l'avait fait avec succés. Les épreuves du CSCT réussies(cours théoriques + examen théorique écrit et si réussite à l'écrit, droit à un examen oral) et encore des obstacles car ceux qui traitaient nos dossiers ne maitrisaient pas les textes de lois concernant l'exercice de la médecine pour les PADHUE. Ils nous renvoyaient systématiquement  vers la nouvelle procédure (PAE).
Voila donc un parcours de médecin qui a souffert mais qui a toujours cru en ses capacités et a oeuvré pour atteindre son objectif. Beaucoup de confrères que je salue au passage ont subi le même parcours voire pire encore. Je revois certains confrères qui travaillent dans le libéral et à chaque rencontre, nous évoquons la période difficile de notre vie professionnelle.Je n'aime pas parler de moi même mais à la lecture de tous ces messages, j'ai voulu apporter un témoignage sur la "souffrance d'un étudiant en médecine" PADHUE.

Je suis heureuse que la situation ait changé pour mon fils, étudiant en médecine. Son parcours est totalement différent du mien et j'en suis satisfaite.
Je continue d'aider un neveu au bled en lui fournissant tout ce qui me manquait quand j'étais étudiante.

Malgré tous ces obstacles, je suis contente de n'avoir jamais baissé les bras et d'avoir retrouvé mon statut social auquel j'ai toujours aspiré.

Il y'a toujours une solution à un problème. Il suffit d'y croire et de chercher à la trouver et surtout de ne jamais baisser les bras.

Bonjour,
Tout d'abord je salue votre parcours lemapae, personnellement je n'ai pas l' énergie d'en faire autant. Je suis entièrement d'accord avec espoir-médical sur ce qu'il dit. Mais il aurait dû parlé autrement. Les internes diplômés ici on leur demande pas d'exercer en tant que médecins seniors pour pouvoir s'inscrire au conseil de l'ordre. Ils ne doivent faire que l'internat et Dieu sait qu'ils sont moins bons que nous car ils leur manquent les connaissances théoriques que nous avons et pour lesquelles nous avons eu des examens tout au long de notre formation d'internes dans nos pays d'origine.
Ceci étant dit, je pense vraiment que le syndicat doit en tenir compte pour que ça fasse parti des prochaines propositions. En attendant, nous n'avons pas le choix...que de faire avec ce que nous avons entre les mains car pour certains d'entre nous le retour au bercail n'est juste pas possible.

Je vous salue tous en vous souhaitant le plus grand courage.
Médecin


Bonjour,
Merci médecin
Voilà un qui raisonne correctement
Je n'ai rien à ajouter
Que dire " FFI doit compter à la validation "
Et que la précarité disparaisse!
Bon courage à tous.

espoir_médical



lemapae a écrit:en reprenant : "Bonjour,
j'ai bien compris, que tous les médecin français ont souffert pendant leurs études, ECN et Numerus clausus etc...., vous oubliez quelque chose, les études de médecine sont très difficiles et cela, pas seulement en France, ECN ou Numérus clausus n'est pas une excuse, dans chaque pays la médecine n'est pas donnée comme ça!!!"
, je dis : que cela sous entendait que si les autorités accorderaient plus d'accés à l'exercice de la médecine aux PADHUE, elles risqueraient d'avoir le mécontentement des médecins à diplôme Français et le conseil de l'ordre. J'ai déjà lu plusieurs articles soulevant le mécontentement de ces médecins.
Je ne parlais pas de souffrance lors des études de médecine mais une souffrance par rapport à l'accés pour devenir médecin à cause du numérus clausus. Est-ce normal de limiter l'accés et de se retrouver avec des déserts médicaux ? De faire appel aux PADHUE sous des statuts précaires pour faire face à ces déserts médicaux alors qu'on restreint l'accés aux études de médecine ?

Question de souffrance lors des études de médecine, je la connais très très bien ..
Quand j'avais commencé mes études de médecine, le lever était à 5h pour prendre le premier bus à 6h puis le premier train à 7h et arrivée à la fac à 8h. Attente devant l'amphi  une heure avant l'ouverture des portes pour avoir droit à un siège (bien sûr dans le froid, sans manteau..). Retour à la maison même transport ou utilisation de 5 bus pour gagner une demi heure. Au retour arrivée à 22 h passée à l'époque oû les femmes ne sortaient pas seules la nuit, un repas vite avalé pour réviser les cours dans la cuisine afin de ne pas déranger ceux qui dormaient et ce jusqu'à 1 ou 2h du matin et lever le lendemain à 5h (même pas un réveil pour vous réveiller mais et heureusement juste l'appel à la prière qui faisait fonction de réveil).
Concernant les livres, c'était un luxe de les avoir et quand il y'avait un salon du livre, c'était comme une ruée vers l'or. A la bibliothèque, il fallait se lever tôt à 5h30 pour prendre le bus et aller faire la queue à 7h jusqu'à 9h ouverture des portes. A 9h les premiers arrivés avaient droit d 'accés à la bibliothèque et les autres devaient attendre et faire une prière pour qu'un étudiant sorte. Il fallait continuer à garder la place jusqu'à la sortie d'un étudiant vers 11h.
Je ne parle même pas des habits : J'allais à la fac avec des chaussures trouées mais j'utilisais le système D c'est à dire fabriquais moi même ma semelle en carton. Je devais tenir le coup jusqu'à la prochaine bourse que je partageais avec mes parents.
Les vacances c'était un rêve inaccessible !
En France, devant les difficultés d'exercices, il fallait occuper un poste sans jamais sortir du milieu médical ou para-médical selon la chance que nous avions. La journée de travail commençait par une garde de 12 h dans un hôpital spécialisé (début à 19h et fin à 7h). Je profitais pour apprendre les conduites à tenir , l'approche des malades vivant en France et pour connaitre le système hospitalier Français. A partir de 7 h retour à la maison , réveiller les enfants , leur donner le petit déjeûner et les accompagner à l'école. Retour à la maison pour dormir deux petites heures avant d'aller assister au staff à l'hôpital Hôtel Dieu. Une fois le staff fini, aller à l'hôpital Cochin pour assister au cours théorique à 16h. Entre 14h et 16 h aller à la bibliothèque pour lire ou retirer des livres. Une fois le cours terminé à 18h, la course pour aller chercher les enfants, leur donner leur repas et repartir travailler.
Il fallait prendre en charge sa famille et veiller sur son autre famille du bled.
On nous demandait de passer des examens et on l'avait fait avec succés. Les épreuves du CSCT réussies(cours théoriques + examen théorique écrit et si réussite à l'écrit, droit à un examen oral) et encore des obstacles car ceux qui traitaient nos dossiers ne maitrisaient pas les textes de lois concernant l'exercice de la médecine pour les PADHUE. Ils nous renvoyaient systématiquement  vers la nouvelle procédure (PAE).
Voila donc un parcours de médecin qui a souffert mais qui a toujours cru en ses capacités et a oeuvré pour atteindre son objectif. Beaucoup de confrères que je salue au passage ont subi le même parcours voire pire encore. Je revois certains confrères qui travaillent dans le libéral et à chaque rencontre, nous évoquons la période difficile de notre vie professionnelle.Je n'aime pas parler de moi même mais à la lecture de tous ces messages, j'ai voulu apporter un témoignage sur la "souffrance d'un étudiant en médecine" PADHUE.

Je suis heureuse que la situation ait changé pour mon fils, étudiant en médecine. Son parcours est totalement différent du mien et j'en suis satisfaite.
Je continue d'aider un neveu au bled en lui fournissant tout ce qui me manquait quand j'étais étudiante.

Malgré tous ces obstacles, je suis contente de n'avoir jamais baissé les bras et d'avoir retrouvé mon statut social auquel j'ai toujours aspiré.

Il y'a toujours une solution à un problème. Il suffit d'y croire et de chercher à la trouver et surtout de ne jamais baisser les bras.

Je suis vraiment désolé pour ta souffrance mais tu avais de la chance tu avais de l'argent pour te payer un voyage dans le bus et le train et cela plusieurs fois.

Moi je n'avais pas le même chance que toi encore j'étais toujours parmis les premiers de ma promo.

Mais je ne veux plus continuer de souffrir, et être exploiter de cette manière.

On est des médecin et on a un savoir énorme on veut qu'il soit exploité, mais aussi il faut le respecter.
Merci
Cordialement

lemapae



Aller à Bab Ezzouar avec la carte crous à 15 DA le mois payée par l'argent de la bourse et le reste à gérer pendant 3 mois le temps de recevoir l'autre bourse. J'avais vraiment de la chance santa 

espoir_médical



espoir_médical a écrit:
lemapae a écrit:en reprenant : "Bonjour,
j'ai bien compris, que tous les médecin français ont souffert pendant leurs études, ECN et Numerus clausus etc...., vous oubliez quelque chose, les études de médecine sont très difficiles et cela, pas seulement en France, ECN ou Numérus clausus n'est pas une excuse, dans chaque pays la médecine n'est pas donnée comme ça!!!"
, je dis : que cela sous entendait que si les autorités accorderaient plus d'accés à l'exercice de la médecine aux PADHUE, elles risqueraient d'avoir le mécontentement des médecins à diplôme Français et le conseil de l'ordre. J'ai déjà lu plusieurs articles soulevant le mécontentement de ces médecins.
Je ne parlais pas de souffrance lors des études de médecine mais une souffrance par rapport à l'accés pour devenir médecin à cause du numérus clausus. Est-ce normal de limiter l'accés et de se retrouver avec des déserts médicaux ? De faire appel aux PADHUE sous des statuts précaires pour faire face à ces déserts médicaux alors qu'on restreint l'accés aux études de médecine ?

Question de souffrance lors des études de médecine, je la connais très très bien ..
Quand j'avais commencé mes études de médecine, le lever était à 5h pour prendre le premier bus à 6h puis le premier train à 7h et arrivée à la fac à 8h. Attente devant l'amphi  une heure avant l'ouverture des portes pour avoir droit à un siège (bien sûr dans le froid, sans manteau..). Retour à la maison même transport ou utilisation de 5 bus pour gagner une demi heure. Au retour arrivée à 22 h passée à l'époque oû les femmes ne sortaient pas seules la nuit, un repas vite avalé pour réviser les cours dans la cuisine afin de ne pas déranger ceux qui dormaient et ce jusqu'à 1 ou 2h du matin et lever le lendemain à 5h (même pas un réveil pour vous réveiller mais et heureusement juste l'appel à la prière qui faisait fonction de réveil).
Concernant les livres, c'était un luxe de les avoir et quand il y'avait un salon du livre, c'était comme une ruée vers l'or. A la bibliothèque, il fallait se lever tôt à 5h30 pour prendre le bus et aller faire la queue à 7h jusqu'à 9h ouverture des portes. A 9h les premiers arrivés avaient droit d 'accés à la bibliothèque et les autres devaient attendre et faire une prière pour qu'un étudiant sorte. Il fallait continuer à garder la place jusqu'à la sortie d'un étudiant vers 11h.
Je ne parle même pas des habits : J'allais à la fac avec des chaussures trouées mais j'utilisais le système D c'est à dire fabriquais moi même ma semelle en carton. Je devais tenir le coup jusqu'à la prochaine bourse que je partageais avec mes parents.
Les vacances c'était un rêve inaccessible !
En France, devant les difficultés d'exercices, il fallait occuper un poste sans jamais sortir du milieu médical ou para-médical selon la chance que nous avions. La journée de travail commençait par une garde de 12 h dans un hôpital spécialisé (début à 19h et fin à 7h). Je profitais pour apprendre les conduites à tenir , l'approche des malades vivant en France et pour connaitre le système hospitalier Français. A partir de 7 h retour à la maison , réveiller les enfants , leur donner le petit déjeûner et les accompagner à l'école. Retour à la maison pour dormir deux petites heures avant d'aller assister au staff à l'hôpital Hôtel Dieu. Une fois le staff fini, aller à l'hôpital Cochin pour assister au cours théorique à 16h. Entre 14h et 16 h aller à la bibliothèque pour lire ou retirer des livres. Une fois le cours terminé à 18h, la course pour aller chercher les enfants, leur donner leur repas et repartir travailler.
Il fallait prendre en charge sa famille et veiller sur son autre famille du bled.
On nous demandait de passer des examens et on l'avait fait avec succés. Les épreuves du CSCT réussies(cours théoriques + examen théorique écrit et si réussite à l'écrit, droit à un examen oral) et encore des obstacles car ceux qui traitaient nos dossiers ne maitrisaient pas les textes de lois concernant l'exercice de la médecine pour les PADHUE. Ils nous renvoyaient systématiquement  vers la nouvelle procédure (PAE).
Voila donc un parcours de médecin qui a souffert mais qui a toujours cru en ses capacités et a oeuvré pour atteindre son objectif. Beaucoup de confrères que je salue au passage ont subi le même parcours voire pire encore. Je revois certains confrères qui travaillent dans le libéral et à chaque rencontre, nous évoquons la période difficile de notre vie professionnelle.Je n'aime pas parler de moi même mais à la lecture de tous ces messages, j'ai voulu apporter un témoignage sur la "souffrance d'un étudiant en médecine" PADHUE.

Je suis heureuse que la situation ait changé pour mon fils, étudiant en médecine. Son parcours est totalement différent du mien et j'en suis satisfaite.
Je continue d'aider un neveu au bled en lui fournissant tout ce qui me manquait quand j'étais étudiante.

Malgré tous ces obstacles, je suis contente de n'avoir jamais baissé les bras et d'avoir retrouvé mon statut social auquel j'ai toujours aspiré.

Il y'a toujours une solution à un problème. Il suffit d'y croire et de chercher à la trouver et surtout de ne jamais baisser les bras.

Je suis vraiment désolé pour ta souffrance mais tu avais de la chance tu avais de l'argent pour te payer un voyage dans le bus et le train et cela plusieurs fois.

Moi je n'avais pas le même chance que toi encore j'étais toujours parmis les premiers de ma promo.

Mais je ne veux plus continuer de souffrir, et être exploiter de cette manière.

On est des médecin et on a un savoir énorme on veut qu'il soit exploité, mais aussi il faut le respecter.
Merci
Cordialement

À tendre parler , on dirait que tu es d'accord qu'on utilise les FFI jusqu'à l'épuisement pour au final on les recale sans pitié comme ça on s'en fiche ils sont là pour être utilisé jusqu'à l'épuisement comme tout instrument usuel de la vie quotidienne.
Ben non les FFI sont des médecins il faut récompenser leur travail..
Cordialement

29FFI ne compte pas pour Valider, c'est quoi ça!! SNPADUE ne servent à rien ou quoi??? - Page 2 Empty Non, je n'ai pas dit cela 14.08.14 21:20

lemapae



Bonsoir,
Non, pas du tout, je n'ai jamais été d'accord pour que la situation de nos confrères reste figée sur ce statut précaire. Malheureusement , les PADHUE se sont toujours retrouvés face à des obstacles administratifs. Les syndicats de PADHUE ont toujours oeuvré pour améliorer la situation professionnelle des PADHUE. L'évolution de la procédure d'autorisation ne s'est pas faite d'un jour à l'autre mais c'est grâce à la mobilisation des PADHUE durant de longues années. Le combat ne s'arrête pas car il reste encore beaucoup à faire.
Tu as soulevé une question et elle est pertinente mais je n'ai pas aimé la formulation. Le syndicat n'est qu'un porte parole des PADHUE et nous représente lors de ses rencontres avec les autorités. Tu as dit que cette question tu l'as déjà transmise au SNPADHUE et c'est une bonne chose. Les autorités nous demandent d'effectuer 3 ans de travail dans un service agrée qui accueille les internes et je ne vois pas la raison qui les empêche de valider l'exercice sous le statut FFI. Pour moi, c'est jouable , maintenant les autorités vont-elles changer quelque chose ? Il va falloir attendre des mois peut-être de longues années. Les PADHUE  qui arriveront dans quelques années seront étonnés que tu aies accepté d'occuper un poste de FFI alors que tu es médecin.
Quand j'ai parlé des PADHUE Français qui  souhaitaient occuper ne serait-ce un poste de FFI, ce n'était pas tellement le poste qui les intéressait mais c'est la possibilité de passer les épreuves de la PAE en examen qu'offre ce statut de FFI. C'est le texte de loi qui le dit. Si ce statut leur offre cette possibilité pourquoi le refuser ? Maintenant s'ils trouvent un autre poste c'est encore mieux. Ces médecins se retrouvent exclus de la liste C et de la liste B. Quand un PADHUE n'a pas été un majeur de promo, n'a pas l'âge des jeune diplômés et avec des responsabilités familiales, ses chances de réussite sur liste A sont minimes. Leur situation professionnelle est désastreuse et certains d'entre eux sont  sortis du milieu médical pour se retrouver sur d'autres marchés du travail afin de subvenir à leurs besoins.  
Bon courage cher confrère et bonne continuation

espoir_médical



lemapae a écrit:Bonsoir,
Non, pas du tout, je n'ai jamais été d'accord pour que la situation de nos confrères reste figée sur ce statut précaire. Malheureusement , les PADHUE se sont toujours retrouvés face à des obstacles administratifs. Les syndicats de PADHUE ont toujours oeuvré pour améliorer la situation professionnelle des PADHUE. L'évolution de la procédure d'autorisation ne s'est pas faite d'un jour à l'autre mais c'est grâce à la mobilisation des PADHUE durant de longues années. Le combat ne s'arrête pas car il reste encore beaucoup à faire.
Tu as soulevé une question et elle est pertinente mais je n'ai pas aimé la formulation. Le syndicat n'est qu'un porte parole des PADHUE et nous représente lors de ses rencontres avec les autorités. Tu as dit que cette question tu l'as déjà transmise au SNPADHUE et c'est une bonne chose. Les autorités nous demandent d'effectuer 3 ans de travail dans un service agrée qui accueille les internes et je ne vois pas la raison qui les empêche de valider l'exercice sous le statut FFI. Pour moi, c'est jouable , maintenant les autorités vont-elles changer quelque chose ? Il va falloir attendre des mois peut-être de longues années. Les PADHUE  qui arriveront dans quelques années seront étonnés que tu aies accepté d'occuper un poste de FFI alors que tu es médecin.
Quand j'ai parlé des PADHUE Français qui  souhaitaient occuper ne serait-ce un poste de FFI, ce n'était pas tellement le poste qui les intéressait mais c'est la possibilité de passer les épreuves de la PAE en examen qu'offre ce statut de FFI. C'est le texte de loi qui le dit. Si ce statut leur offre cette possibilité pourquoi le refuser ? Maintenant s'ils trouvent un autre poste c'est encore mieux. Ces médecins se retrouvent exclus de la liste C et de la liste B. Quand un PADHUE n'a pas été un majeur de promo, n'a pas l'âge des jeune diplômés et avec des responsabilités familiales, ses chances de réussite sur liste A sont minimes. Leur situation professionnelle est désastreuse et certains d'entre eux sont  sortis du milieu médical pour se retrouver sur d'autres marchés du travail afin de subvenir à leurs besoins.  
Bon courage cher confrère et bonne continuation

Bonsoir, tu as raison, mais je dis bien que j'encourage le syndicat, et je l'ai dit plusieurs fois dans mes message, je ne voies pas pourquoi vous essayer de faire dire ce que je n'ai pas dis!!!
j'ai été brusque, c'est vrai, mais c'est ma façon d'envoyer un message important pour faire réfléchir et montrer la gravité des choses, je ne vais pas pleurer, et dire oui je souffre, et je dois accepter et attendre que le syndicat fasse quelque chose, ben non, le syndicat, n'est pas là pour trouver lui seul toutes les solutions pour tous le PADHUE, mon idée c'est tirer l'alarme, et dire attention on est en train d'être piégé, et j'insiste il faut avoir le courage de dire non aux poste FFI si au final pour attendre pour qu'on me donne l'examen( car tout est calculé) on vous promet la liste C, mais une avoir la Pae on reprends à Zéro. STOP à l'esclavage, les 6 semestre que les interne français sont déjà faits, Alors, moi si j'était FFI longtemps, je compterai même une seconde passée comme FFI, je n'accepterai en ne rien au monde de perdre une seconde de ma vie! STOP à l'esclavage.
On doit encourager nos prochains confrère, on doit être solidaire, Pas de validation pas de FFI pour tous, et vous verrez le résultat, ça sera le cahot dans les hôpitaux français, il faut avoir le courage de ne pas accepter l'esclavage, On est des médecins, au final on veut tous valider, on veut tous être respecté, comme tout être humain!
L'heure est grave, mon Slogan est " Pas de FFI si Pas de Validation"
j'espère réveiller tous les FFI et tous ceux qui sont exploité sans issue!
Merci
Cordialement

espoir_médical



lemapae a écrit:Bonsoir,
Non, pas du tout, je n'ai jamais été d'accord pour que la situation de nos confrères reste figée sur ce statut précaire. Malheureusement , les PADHUE se sont toujours retrouvés face à des obstacles administratifs. Les syndicats de PADHUE ont toujours oeuvré pour améliorer la situation professionnelle des PADHUE. L'évolution de la procédure d'autorisation ne s'est pas faite d'un jour à l'autre mais c'est grâce à la mobilisation des PADHUE durant de longues années. Le combat ne s'arrête pas car il reste encore beaucoup à faire.
Tu as soulevé une question et elle est pertinente mais je n'ai pas aimé la formulation. Le syndicat n'est qu'un porte parole des PADHUE et nous représente lors de ses rencontres avec les autorités. Tu as dit que cette question tu l'as déjà transmise au SNPADHUE et c'est une bonne chose. Les autorités nous demandent d'effectuer 3 ans de travail dans un service agrée qui accueille les internes et je ne vois pas la raison qui les empêche de valider l'exercice sous le statut FFI. Pour moi, c'est jouable , maintenant les autorités vont-elles changer quelque chose ? Il va falloir attendre des mois peut-être de longues années. Les PADHUE  qui arriveront dans quelques années seront étonnés que tu aies accepté d'occuper un poste de FFI alors que tu es médecin.
Quand j'ai parlé des PADHUE Français qui  souhaitaient occuper ne serait-ce un poste de FFI, ce n'était pas tellement le poste qui les intéressait mais c'est la possibilité de passer les épreuves de la PAE en examen qu'offre ce statut de FFI. C'est le texte de loi qui le dit. Si ce statut leur offre cette possibilité pourquoi le refuser ? Maintenant s'ils trouvent un autre poste c'est encore mieux. Ces médecins se retrouvent exclus de la liste C et de la liste B. Quand un PADHUE n'a pas été un majeur de promo, n'a pas l'âge des jeune diplômés et avec des responsabilités familiales, ses chances de réussite sur liste A sont minimes. Leur situation professionnelle est désastreuse et certains d'entre eux sont  sortis du milieu médical pour se retrouver sur d'autres marchés du travail afin de subvenir à leurs besoins.  
Bon courage cher confrère et bonne continuation

Ce que je ne comprends pas, j'ai envoyé au snpadhue un message, mais aucune réponse, j'aimerai savoir la vérité, ici si on ne cotise pas, on aura rien, qu'un forum floue.
Bon courage à tous.

32FFI ne compte pas pour Valider, c'est quoi ça!! SNPADUE ne servent à rien ou quoi??? - Page 2 Empty 22.08.14 21:49

espoir_médical



lemapae a écrit:Bonsoir,
Non, pas du tout, je n'ai jamais été d'accord pour que la situation de nos confrères reste figée sur ce statut précaire. Malheureusement , les PADHUE se sont toujours retrouvés face à des obstacles administratifs. Les syndicats de PADHUE ont toujours oeuvré pour améliorer la situation professionnelle des PADHUE. L'évolution de la procédure d'autorisation ne s'est pas faite d'un jour à l'autre mais c'est grâce à la mobilisation des PADHUE durant de longues années. Le combat ne s'arrête pas car il reste encore beaucoup à faire.
Tu as soulevé une question et elle est pertinente mais je n'ai pas aimé la formulation. Le syndicat n'est qu'un porte parole des PADHUE et nous représente lors de ses rencontres avec les autorités. Tu as dit que cette question tu l'as déjà transmise au SNPADHUE et c'est une bonne chose. Les autorités nous demandent d'effectuer 3 ans de travail dans un service agrée qui accueille les internes et je ne vois pas la raison qui les empêche de valider l'exercice sous le statut FFI. Pour moi, c'est jouable , maintenant les autorités vont-elles changer quelque chose ? Il va falloir attendre des mois peut-être de longues années. Les PADHUE  qui arriveront dans quelques années seront étonnés que tu aies accepté d'occuper un poste de FFI alors que tu es médecin.
Quand j'ai parlé des PADHUE Français qui  souhaitaient occuper ne serait-ce un poste de FFI, ce n'était pas tellement le poste qui les intéressait mais c'est la possibilité de passer les épreuves de la PAE en examen qu'offre ce statut de FFI. C'est le texte de loi qui le dit. Si ce statut leur offre cette possibilité pourquoi le refuser ? Maintenant s'ils trouvent un autre poste c'est encore mieux. Ces médecins se retrouvent exclus de la liste C et de la liste B. Quand un PADHUE n'a pas été un majeur de promo, n'a pas l'âge des jeune diplômés et avec des responsabilités familiales, ses chances de réussite sur liste A sont minimes. Leur situation professionnelle est désastreuse et certains d'entre eux sont  sortis du milieu médical pour se retrouver sur d'autres marchés du travail afin de subvenir à leurs besoins.  
Bon courage cher confrère et bonne continuation

Ce que je reproche à snpadhue c'est de ne pas donner des explications claires, je leur ai envoyé un message aucune réponse, si on est pas inscrit on est écarté et encore, j'ai un ami qui a sollicité le syndic et il est adhérant mais aucune réponse !!! C'est quoi le problème ?? Pourquoi ne pas donner des informations??

espoir_médical



lemapae a écrit:Bonsoir,
Non, pas du tout, je n'ai jamais été d'accord pour que la situation de nos confrères reste figée sur ce statut précaire. Malheureusement , les PADHUE se sont toujours retrouvés face à des obstacles administratifs. Les syndicats de PADHUE ont toujours oeuvré pour améliorer la situation professionnelle des PADHUE. L'évolution de la procédure d'autorisation ne s'est pas faite d'un jour à l'autre mais c'est grâce à la mobilisation des PADHUE durant de longues années. Le combat ne s'arrête pas car il reste encore beaucoup à faire.
Tu as soulevé une question et elle est pertinente mais je n'ai pas aimé la formulation. Le syndicat n'est qu'un porte parole des PADHUE et nous représente lors de ses rencontres avec les autorités. Tu as dit que cette question tu l'as déjà transmise au SNPADHUE et c'est une bonne chose. Les autorités nous demandent d'effectuer 3 ans de travail dans un service agrée qui accueille les internes et je ne vois pas la raison qui les empêche de valider l'exercice sous le statut FFI. Pour moi, c'est jouable , maintenant les autorités vont-elles changer quelque chose ? Il va falloir attendre des mois peut-être de longues années. Les PADHUE  qui arriveront dans quelques années seront étonnés que tu aies accepté d'occuper un poste de FFI alors que tu es médecin.
Quand j'ai parlé des PADHUE Français qui  souhaitaient occuper ne serait-ce un poste de FFI, ce n'était pas tellement le poste qui les intéressait mais c'est la possibilité de passer les épreuves de la PAE en examen qu'offre ce statut de FFI. C'est le texte de loi qui le dit. Si ce statut leur offre cette possibilité pourquoi le refuser ? Maintenant s'ils trouvent un autre poste c'est encore mieux. Ces médecins se retrouvent exclus de la liste C et de la liste B. Quand un PADHUE n'a pas été un majeur de promo, n'a pas l'âge des jeune diplômés et avec des responsabilités familiales, ses chances de réussite sur liste A sont minimes. Leur situation professionnelle est désastreuse et certains d'entre eux sont  sortis du milieu médical pour se retrouver sur d'autres marchés du travail afin de subvenir à leurs besoins.  
Bon courage cher confrère et bonne continuation

Pauvres FFI!!!!!!!! C'est une perte de temps, tous ceux qui sont sur un poste de FFI, ayez le courage de les quitter ces postes d'esclaves qui ne mènent à rien, c'est une perte de temps.

benada



espoir_médical a écrit:
lemapae a écrit:Bonsoir,
Non, pas du tout, je n'ai jamais été d'accord pour que la situation de nos confrères reste figée sur ce statut précaire. Malheureusement , les PADHUE se sont toujours retrouvés face à des obstacles administratifs. Les syndicats de PADHUE ont toujours oeuvré pour améliorer la situation professionnelle des PADHUE. L'évolution de la procédure d'autorisation ne s'est pas faite d'un jour à l'autre mais c'est grâce à la mobilisation des PADHUE durant de longues années. Le combat ne s'arrête pas car il reste encore beaucoup à faire.
Tu as soulevé une question et elle est pertinente mais je n'ai pas aimé la formulation. Le syndicat n'est qu'un porte parole des PADHUE et nous représente lors de ses rencontres avec les autorités. Tu as dit que cette question tu l'as déjà transmise au SNPADHUE et c'est une bonne chose. Les autorités nous demandent d'effectuer 3 ans de travail dans un service agrée qui accueille les internes et je ne vois pas la raison qui les empêche de valider l'exercice sous le statut FFI. Pour moi, c'est jouable , maintenant les autorités vont-elles changer quelque chose ? Il va falloir attendre des mois peut-être de longues années. Les PADHUE  qui arriveront dans quelques années seront étonnés que tu aies accepté d'occuper un poste de FFI alors que tu es médecin.
Quand j'ai parlé des PADHUE Français qui  souhaitaient occuper ne serait-ce un poste de FFI, ce n'était pas tellement le poste qui les intéressait mais c'est la possibilité de passer les épreuves de la PAE en examen qu'offre ce statut de FFI. C'est le texte de loi qui le dit. Si ce statut leur offre cette possibilité pourquoi le refuser ? Maintenant s'ils trouvent un autre poste c'est encore mieux. Ces médecins se retrouvent exclus de la liste C et de la liste B. Quand un PADHUE n'a pas été un majeur de promo, n'a pas l'âge des jeune diplômés et avec des responsabilités familiales, ses chances de réussite sur liste A sont minimes. Leur situation professionnelle est désastreuse et certains d'entre eux sont  sortis du milieu médical pour se retrouver sur d'autres marchés du travail afin de subvenir à leurs besoins.  
Bon courage cher confrère et bonne continuation

Pauvres FFI!!!!!!!! C'est une perte de temps, tous ceux qui sont sur un poste de FFI, ayez le courage de les quitter ces postes d'esclaves qui ne mènent à rien, c'est une perte de temps.


Bonjour,

Je suis tout à fait d'accord, il y'a des confrères qui travaille comme aide soignant, comme infirmier,...c'est pire!!

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