Chers Collègues,
Je m'adresse principalement aux négociateurs pour remarquer que la plus part d'entre nous s'inscrivent dans des revendications de type victimaire ! Je crains que cela ne soit pas en notre faveur et ne nous donnera pas suffisamment de poids pour négocier sereinement. Il est nécessaire de changer cette stratégie de revendication : au lieu d’adopter l'attitude de victime discriminée, il est préférable d’adopter une attitude plus offensive visant plutôt à chercher à apporter notre contribution au système de santé français tout en étant dans une logique gagnant-gagnant.
Pour cela, il est nécessaire de quantifier notre contribution actuelle au système de santé à travers des données probantes sur combien on est, qu’est ce qu’on fait et quel est le bénéfice qu'on apporte. Ces données donnerons certainement une crédibilité à nos négociateurs et rassureront le ministère qui ne veut certainement pas assumer des dispositions injustifiées en faveurs des étrangers.
Aujourd’hui, il est évident que le système de santé français a atteint ses limites. La balle est très probablement dans notre camp. C’est la France qui a besoin de nous et non pas le contraire ! Je suis certain que chacun d’entre vous est capable de faire sa vie ailleurs s’il n’avait pas un rattachement personnel ou familial à la France.
En cette période délicate, le ministère est soumis à une contrainte de prudence quant aux traitements des questions liées aux étrangers.
N'hésitez pas aussi à brandir l'argument politique et historique pour alerter sur le caractère discriminatoire de l’opposition de l’ordre des médecins à une intégration plus souple des médecins étrangers, notamment l'éviction des médecins juifs pendant la période de Vichy. Il faut dénoncer leur vision suprématiste et le monopole qu’ils veulent imposer sur le savoir médical.
Chaleureusement,[justify]
Je m'adresse principalement aux négociateurs pour remarquer que la plus part d'entre nous s'inscrivent dans des revendications de type victimaire ! Je crains que cela ne soit pas en notre faveur et ne nous donnera pas suffisamment de poids pour négocier sereinement. Il est nécessaire de changer cette stratégie de revendication : au lieu d’adopter l'attitude de victime discriminée, il est préférable d’adopter une attitude plus offensive visant plutôt à chercher à apporter notre contribution au système de santé français tout en étant dans une logique gagnant-gagnant.
Pour cela, il est nécessaire de quantifier notre contribution actuelle au système de santé à travers des données probantes sur combien on est, qu’est ce qu’on fait et quel est le bénéfice qu'on apporte. Ces données donnerons certainement une crédibilité à nos négociateurs et rassureront le ministère qui ne veut certainement pas assumer des dispositions injustifiées en faveurs des étrangers.
Aujourd’hui, il est évident que le système de santé français a atteint ses limites. La balle est très probablement dans notre camp. C’est la France qui a besoin de nous et non pas le contraire ! Je suis certain que chacun d’entre vous est capable de faire sa vie ailleurs s’il n’avait pas un rattachement personnel ou familial à la France.
En cette période délicate, le ministère est soumis à une contrainte de prudence quant aux traitements des questions liées aux étrangers.
N'hésitez pas aussi à brandir l'argument politique et historique pour alerter sur le caractère discriminatoire de l’opposition de l’ordre des médecins à une intégration plus souple des médecins étrangers, notamment l'éviction des médecins juifs pendant la période de Vichy. Il faut dénoncer leur vision suprématiste et le monopole qu’ils veulent imposer sur le savoir médical.
Chaleureusement,[justify]