elyade10 a écrit: moc11 a écrit: feryal a écrit:ça serai idéal de passer l'examen et non le concour pour ceux qui ont la nationalité française, ça réglerai nos problemes mais pour ça il faut une lois et il nous ont répondu que "la lois ne passera pas , c'est de la déscrimination positive en plus ça ouvre les portes à tout français de faire ces études dans un pays hors UE, et revenir passer l'examen et exercer en France, et c'est injuste vue que la 1 ere année est trés sélecif en france" voila leur arguments.
Oui C'est tout à fait ça
Mais bien sûr qu'ils arrivent toujours à détourner le système, sachez que dès qu'il s'agit d'un concours à passer dans une discipline, des étudiants français vont en Belgique ou dans d'autres pays d'Europe pour étudier kiné, médecine..
Et comment expliquez vous que les médecins HUE qui sont obligés de toujours se justifier et qui passent formation sur formation, réussissent avec brio ces formations!! Ceux qui sont inscrits aux capacités, réussissent leurs formations avec mention...Certains ont même été inscrit à des master 2 qu'ils ont obtenus avec brio...Toutes ces formations et tout ce parcours ne sont même pas pris en compte alors qu'ils ont été réalisés dans des universités françaises.
C'est plus que de la discrimination, c'est scandaleux et je pèse mes mots!!!
tout a fait d'accord !
Un désert médical se profile à l’horizon en Lorraine
Ainsi, au 1 er janvier 2009, 8 441 médecins étaient inscrits à l’Ordre en Lorraine. Soit 5,5 % de moins qu’au 1 er janvier 2008. La Lorraine a une densité de 298 médecins en activité totale pour 100 000 habitants et 276 en activité régulière pour 100 000 habitants. Ces scores, relativement corrects par rapports aux moyennes françaises, cachent cela dit de fortes disparités départementales. Avec -11,7 %, le département de la Meurthe-et-Moselle a perdu 427 praticiens en un an ! Dans le même temps, ces derniers sont également en recul en Meuse (- 3,1 %), quand la Moselle (- 0,6 %) et les Vosges (+ 0,3 %) arrivent encore à limiter la casse.
Les professions médicales ont dernièrement et une nouvelle fois tiré le signal d’alarme. Il faut dire que compte tenu du départ à la retraite des praticiens de la génération du baby-boom, le pire est à venir dans les dix prochaines années, avec une pénurie de praticiens qu’il sera difficile à contenir. Et plus le temps passe, plus les besoins risquent d’augmenter, dans la mesure où toute action, toute réforme, ne pourra se mesurer dans le temps que 12 ans plus tard, du fait de la longueur de la formation des médecins. Le numerus clausus stagne actuellement à 3 500 nouveaux médecins formés par an. Ce n’est donc que d’ici 12 ans que sortiront les praticiens du numerus clausus à 7 500 !
Par ailleurs, devant la difficulté et la sélection très sévère en première année de médecine, beaucoup de jeunes Lorrains s’exilent dans des pays étrangers comme la Belgique et même maintenant la Roumanie pour pouvoir recevoir et réussir leur formation. Que dire également des conditions désastreuses d’enseignement de la médecine en France, avec des amphithéâtres bondés et bruyants et où la concurrence est de mise entre des jeunes qui bénéficient du réseau de leurs parents, ceux qui ont les moyens de se payer des cours supplémentaires pour réussir et ceux qui triment sans rien. Dans ce monde et ce modèle éducatif, tout se monnaye et s’achète, que ce soit des cours ou des places. Un véritable système à deux vitesses s’est ainsi mis en place dans l’indifférence générale.
Il est de même intéressant de constater que les jeunes ne veulent désormais plus travailler dans le libéral, en Lorraine plus qu’ailleurs. Chez nous, moins de 10 % des étudiants font ainsi le choix du libéral à la sortie de la faculté de médecine. Même si ce refus est générationnel, le contexte social et économique de la crise fait que les jeunes praticiens sont majoritairement attirés par le salariat, plus sécurisant et moins astreignant.
En Lorraine, la moyenne d’âge des médecins libéraux est actuellement de 52 ans. Selon la pyramide des âges, une longue période de départs à la retraite a débuté en 2009 et durera jusqu’en 2025. La Lorraine doit donc se préparer à des déserts médicaux. Le manque d’attractivité de notre territoire (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/04/12/lorraine-la-bataille-de-limage/), injuste mais réel, rend le problème plus aigu encore.
Dès lors, que faire pour tenter d’enrayer la désertification en marche ? Les maisons médicales constituent une première solution pour une pratique libérale plus souple (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/05/05/les-maisons-de-sante-pour-preparer-lavenir/). Celle de Vicherey, dans les Vosges, qui regroupe aujourd’hui treize professionnels de la santé, est d’ailleurs un modèle du genre. Mais aujourd’hui, les collectivités locales subventionnent avec parcimonie de telles structures.
Le recrutement de praticiens étrangers, qui prend de l’ampleur, peut également constituer une réponse. Ce dernier ne suffira cependant pas à régler le problème à terme.
Il faut savoir que la Lorraine est une des destinations privilégiées pour les médecins européens avec le Nord de la France et les régions Paca et Rhône-Alpes. En effet, c’est d’abord en Moselle et en Meurthe-et-Moselle que ces derniers s’installent. A noter que dans le détail, ces médecins étrangers sont d’abord Belges à hauteur de 16,37 %, Roumains (12,04 %) et Allemands. La Lorraine est d’ailleurs avec l’Alsace, le Rhône-Alpes et l’Ile-de-France, le territoire qui concentre le plus de médecins d’origine roumaine.
(Source : presse régionale)