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Probablement encore une prolongation 2020

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Stam.s
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carabin2014
pédiatre16
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pédiatre16



Finalement, rien de concret pour ceux arrivés après 2010 !
Je ne sais pas quoi en penser...

Stam.s



Bonsoir,
Les compteurs de passage aux ECV sont ils remis à zéro avec cette nouvelle prolongation ?
Merci par avance de vos réponses

carabin2014



Stam.s a écrit:Bonsoir,
Les compteurs de passage aux ECV sont ils remis à zéro avec cette nouvelle prolongation ?
Merci par avance de vos réponses

Malheureusement non ;c’est juste une prolongation d’un dispositif provisoire  de 2016 reconduit jusqu’en  2020  en attendant comme ils le disent  permettre  au Gouvernement de proposer des mesures destinées à améliorer l’intégration des praticiens à diplôme hors Union européenne.

Au fait cette prolongation ne règle  le problème ni ceux recrutés avant aout 2010 qui n'ont pas réussi  aux EVC , ni ceux recrutés après 2010 qui sont en poste  sous différents statuts

Ce qui m’etonne le plus  il n'y a aucune réaction de la part du SPADHUE  
pas un mot pour rassurer  les PADHUE qui sont dans une situation de flou total  confused  confused  confused  confused

Stam.s



Merci pour votre réponse carabin2014

Effectivement pour les catégories (dont je fais partie) que vous avez cité c’est une véritable impasse !

Je pense que le syndicat est entrain de travailler dessus et de négocier, il y a permis ses membres des personnes qui sont dans la même situation que nous et qui vivent et ressentent ce que l’on vit nous mêmes ou des personnes qui sont déjà passer par la

Je pense aussi qui n’ont pas trop le droit de divulguer les choses avant qu’elles ne soient officielles

Il reste plus qu’à mettre notre mal en patience, prier et espérer ...... ne dit-ont pas que l’espoir fait vivre .....

pédiatre16



Stam.s a raison mais quand même, une réaction serait la bienvenue. Ou une proposition d'action ?

Hami



j;espere au moins que le forum est parcouru de temps en temps par ces modérateurs, sinon d'un point de vue dramatique c'est "le radeau de la méduse" .............je sais j'exagère!!!!!!!Very Happy Very Happy Very Happy

carabin2014



journal Le Monde le 13.07.2018
no comment .

Dans les hôpitaux, 19 000 postes de médecin sont non pourvus


Selon un rapport annuel, plus d’un quart des postes de titulaires à temps plein sont vacants, et près de la moitié des postes à temps partiel.

L’hôpital souffre d’un manque chronique de titulaires : plus de 19 000 postes de médecin y étaient « statutairement vacants » en début d’année, selon le rapport annuel du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers (CNG), dévoilé jeudi 12 juillet. Les contractuels compensent en grande partie ce déficit.
Le taux de « vacance statutaire » pour les postes à temps plein « a progressé de 0,9 point entre 2017 et 2018 » et s’établissait au 1er janvier à 27,4 %, indique le rapport. Cela correspond à 15 052 postes « budgétés » mais pas « occupés statutairement » par des praticiens hospitaliers (PH).
Un taux variable selon les régions
Une grande partie de ces postes à temps plein sont toutefois « provisoirement occupés » par des praticiens contractuels : une étude du CNG réalisée en janvier 2017 estimait leur nombre à plus de 12 000. Pour les postes de PH à temps partiel, la vacance statutaire culminait à 47 % au début de 2018, soit 4 039 titulaires manquants.

Le taux de « vacance statutaire » varie selon les régions : dans les deux catégories (temps plein et temps partiel), il est supérieur à la moyenne en Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Normandie, mais inférieur en Bretagne, Ile-de-France et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les disparités dépendent aussi des spécialités médicales : l’anesthésie-réanimation, l’ophtalmologie et la radiologie font partie des moins pourvues, à l’inverse de la pédiatrie, de la chirurgie infantile et de la dermatologie.

pédiatre16



Merci Carabin

Hami



ils n'ont aucune envie de règles cette situation.........du moment que les gens se lèvent tout les matins pour bosser.
et puis concernant ces praticiens contractuels, je suis curieux de connaitre la proportion de praticiens contractuels hors statut.....et oui ça existe!!!!!!!!!! ceux la reste accroché au rocher...........

carabin2014



voici le communiqué syndicat  FPS du 20/07/2018
Comme prévu après les concertations du mois de mai avec les différentes instances,
La FPS a été reçue au ministère de la santé pour une nouvelle réunion en vue de proposer une solution pérenne au statut précaire des PADHUE. Plusieurs pistes ont été évoquées de part et d’autres a moyen terme tout en privilégiant la voie de l’excellence.
Devant l’urgence, une prolongation d’exercice a été retenue pendant encore deux ans dans les établissements de sante pour les PADHUE ;
Malgré une volonté politique et une attitude positive, une procédure pérenne nécessite l’effort concomitant de toutes les instances afin d’éviter les erreurs du passé. Nous y travaillons

que penser vous

moi je suis sous le choc par ce communiquer pour  les termes utiliser voie de l'excellence  ,erreurs du passé ......etc  

franchement c'est irrespectueux a notre égard

pour les PADHUE arriver après 2010 il n'y a plus d'espoir confused confused confused confused

Hami



Un discours flou, et vide de sens .... une manière de diviser pour mieux régner sur le statut PRECAiRE des PADHUES.
Ceux ayant travaillé avant ou après 2010 ne représentent qu'une main d'oeuvre a bas prix. mais il semble que l'on préfère privilégier la voie de l'excellence a moyen terme pour les PADHUES d'avant 2010..... Sleep !!!!!!!!!
pour ceux d'après 2010 qui peine a trouver un job restent sur le carreau!!!! donc le déficit ne sera pas comblé..... et le problème perdurera.
concernant les erreurs du passé.......je suis curieux de savoir, quelles sont les erreurs aux quelles ils font allusion???? Leurs erreurs ou bien les nôtres!!!!!!!!!!!!!!!???????
En sommes on est devant une langue de bois qui n'a pas finie de "fumer"

carabin2014



Hami a écrit:Un discours flou, et vide de sens  .... une manière de diviser pour mieux régner sur le statut PRECAiRE des PADHUES.
Ceux ayant travaillé avant ou après 2010 ne représentent qu'une main d'oeuvre a bas prix. mais il semble que l'on préfère  privilégier la voie de l'excellence a moyen terme pour les PADHUES d'avant 2010..... Sleep !!!!!!!!!
pour ceux d'après 2010 qui peine a trouver un job restent sur le carreau!!!! donc le déficit ne sera pas comblé..... et le problème perdurera.
concernant les erreurs du passé.......je suis curieux de savoir, quelles sont  les erreurs aux quelles ils font allusion???? Leurs erreurs ou bien les nôtres!!!!!!!!!!!!!!!???????
En sommes on est devant une langue de bois qui n'a pas finie de "fumer"

tout a fait d'accord avec toi  hami No No No No

pédiatre16



Merci pour ces infos.
Ce qui m'intrigue un peu c'est pourquoi c'est la FPS qui communique ? Elle a du poids ? Pourquoi le SNPADHU est muet ? Il est mis à l’écart ?
Cela dit, je préfère voir le verre à moitié plein : Un examen est une "voie d'excellence"
Une mesure dérogatoire limitée dans le temps est une "erreur du passée"

Very Happy


Après je ne suis en Fr que depuis 2014, je ne suis pas toutes les cartes en main, notamment du degré de bonne volonté de la FPS

carabin2014



Je suis septique  pour l’avenir des PADHUE  .

une  prolongation  jusqu’en 2020 comme celle faite en 2016 avec promesse  a l’époque d’une  solution pérenne.
la ministre de la santé  agnès buzyn avait pourtant parlait de mesures législatives  au “premier trimestre 2018
voici ce qu'elle disait a l"assemblée nationale le 17 novembre 2017 Mme Agnès Buzyn, ministre. Nous nous penchons actuellement sur le sujet des PADHUE. Cet amendement vise à poursuivre leur activité jusqu’au 31 décembre 2024. Or il se trouve que je travaille sur la question et que je souhaite améliorer, en 2018, la procédure d’autorisation d’exercice pour l’ensemble de ces praticiens.

Plutôt que de se limiter, comme proposé dans cet amendement, à une simple et nouvelle reconduction, en le maintenant à l’identique, d’un dispositif transitoire réservé à une catégorie spécifique de praticiens, je suis en train de concevoir une procédure prenant appui sur les acquis du troisième cycle des études médicales, tout juste rénové et sur lequel je vais engager ces praticiens, de sorte qu’ils aient, soit une validation des acquis de l’expérience, soit accès à une pratique non dérogatoire

et  la c'est la montagne qui accouche d'une souris, une nouvelle loi qui prolonge  la précarité jusqu'en 2020 avec la caution des différents syndicats

ils avaient largement le temps depuis 2016 pour établir une procédure perenne comme ils disent   ???????
qui croire dans cette affaire
Un syndicat qui rend  compte de rien des discussions avec le ministère , de la position du ministère  laissant les PADHUE dans le désarroi total
A bon entendeur



Dernière édition par carabin2014 le 24.07.18 16:43, édité 2 fois

pédiatre16



C'est vrai qu'au niveau de la communication, c'est pas le top !

nedjoua



C’est grave, ils pensent qu’à eux malheureusement. Donc nous qui sont venus après 2010 en France, y’a aucun espoir pour nous.

pédiatre16



Publié le 27/07/2018 à 07:35

Santé : un «plan Marshall»
Actu Santé
S'ABONNER
Hier, la commission d'enquête sur l'égal accès aux soins et la désertification médicale a rendu son rapport à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après avoir auditionné professionnels de santé, spécialistes et usagers. C'est un véritable «plan Marshall» que Mireille Robert appelle de ses vœux. «On a listé toutes les propositions pour que le système de santé marche, après la ministre verra ce qu'elle retient, sachant qu'elle a un budget contraint», indique la députée. Parmi ces propositions, figurent la prévention et l'éducation à la santé, la reconnaissance des médecins étrangers, l'assouplissement du numerus clausus ou encore la modification du statut de médecin hospitalier («afin qu'ils puissent se déplacer dans les maisons médicales», précise Mireille Robert). Concernant l'intéressement financier censé faciliter l'implantation des médecins dans les territoires, la commission a décidé «de ne pas aller plus loin», doutant de l'efficacité du dispositif. En revanche, le rapport préconise une meilleure prise en charge de la formation des médecins, assortie de contreparties. L e concours obtenu, les médecins rendraient quelques années de service en retour. Elle propose d'harmoniser les études de médecine, «qui étaient trop centrées sur les maths et la physique», estime Mireille Robert : «Certains ne sont pas de mauvais élèves, mais ils n'ont pas eu le bac S avec mention très bien. Ils pourraient faire d'excellents médecins», défend-elle. C'est en septembre que la ministre de la Santé devrait présenter ses principales mesures.

Source :

https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/27/2842543-sante-un-plan-marshall.html

carabin2014



pédiatre16 a écrit:Publié le 27/07/2018 à 07:35

Santé : un «plan Marshall»
Actu Santé
S'ABONNER
Hier, la commission d'enquête sur l'égal accès aux soins et la désertification médicale a rendu son rapport à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après avoir auditionné professionnels de santé, spécialistes et usagers. C'est un véritable «plan Marshall» que Mireille Robert appelle de ses vœux. «On a listé toutes les propositions pour que le système de santé marche, après la ministre verra ce qu'elle retient, sachant qu'elle a un budget contraint», indique la députée. Parmi ces propositions, figurent la prévention et l'éducation à la santé, la reconnaissance des médecins étrangers, l'assouplissement du numerus clausus ou encore la modification du statut de médecin hospitalier («afin qu'ils puissent se déplacer dans les maisons médicales», précise Mireille Robert). Concernant l'intéressement financier censé faciliter l'implantation des médecins dans les territoires, la commission a décidé «de ne pas aller plus loin», doutant de l'efficacité du dispositif. En revanche, le rapport préconise une meilleure prise en charge de la formation des médecins, assortie de contreparties. L e concours obtenu, les médecins rendraient quelques années de service en retour. Elle propose d'harmoniser les études de médecine, «qui étaient trop centrées sur les maths et la physique», estime Mireille Robert : «Certains ne sont pas de mauvais élèves, mais ils n'ont pas eu le bac S avec mention très bien. Ils pourraient faire d'excellents médecins», défend-elle. C'est en septembre que la ministre de la Santé devrait présenter ses principales mesures.

Source :

https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/27/2842543-sante-un-plan-marshall.html


dans la continuité de l'article précédent  voici  interview du rapporteur de la commission d’enquête
la question qui se pose maintenant est ce que la ministre va tenir compte des conclusions de ce rapport ??? No  No


Déserts médicaux : les 25 mesures de « la dernière chance » ?
par Emilie Denètre SANTÉ 25/07/2018
Organisation de la santé, électrocardiogramme des territoires ©️ Fotolia
Après plusieurs mois d’auditions, la commission d’enquête « sur l’égal accès aux soins des Français sur l’ensemble du territoire et sur l’efficacité des politiques publiques » de l’Assemblée nationale a rendu un rapport de près de 180 pages. Y figurent 25 propositions concrètes, pour certaines applicables dans les semaines à venir. Pour Philippe Vigier, député (UDI) d’Eure-et-Loir et rapporteur de cette commission, ce plan est celui de « la dernière chance » avant l’application de mesures plus coercitives.

Courrier des maires : Comment la commission d’enquête a-t-elle travaillé sur cette arlésienne que sont les « déserts médicaux » ?
Philippe Vigier : Depuis la création de la commission d’enquête parlementaire – au mois de mars 2018 – et jusqu’à début juillet, nous  avons procédé à 38 auditions. 121 personnes ont été auditionnées, mais nous avons également pu profiter de contributions directes qui nous sont parvenues de la part d’organismes ou de personnalités qui s’intéressent à cette question de l’accès aux soins. Enfin certaines personnes sont venues me voir au bureau pour me faire part de leur avis et de leurs propositions.

Tous ceux qui, de près ou de loin, sont dans la chaîne de soins, en passant par le financement, les statisticiens de la DREES (direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques) les prescripteurs, les médecins, les syndicats d’internes, les associations d’élus ont été entendus ! On a essayé de « balayer » le plus large possible pour que chacun puisse apporter sa vision et sa contribution…Nous avons remis notre travail au Président de l’Assemblée nationale la semaine dernière, un exemplaire a également été porté à la ministre de la Santé. Nous avons proposé 25 mesures sur du court, du moyen et du long terme, car nous savons que la crise que nous connaissons actuellement risque de s’amplifier encore dans les 10 années à venir.

CDM : Quelles sont les mesures-phares contenues dans ce rapport d’enquête ?
P.V. : Sur le court terme, la première chose à faire est une meilleure mobilisation des forces existantes. Nous proposons par exemple une exonération totale de charges sociales pour les médecins retraités qui exercent sur les territoires pour pallier le manque de professionnels. De la même façon, nous pensons qu’il serait opportun de créer un nouveau statut de « Travailleur Non Salarié » attractif pour les médecins remplaçants et les médecins adjoints, qu’ils aient ou non leur thèse, afin qu’ils puissent devenir des « médecins volants » sur les territoires et travailler en complément du médecin titulaire et non seulement en remplacement. Il faudrait également « décloisonner » les systèmes public/privé pour permettre aux médecins hospitaliers d’exercer en ville et vice et versa…

Enfin, nous avons 12 000 médecins étrangers dans les hôpitaux français qui ne sont pas inscrits à l’Ordre des médecins. Nous proposons de leur faire passer la Procédure d’Autorisation d’Exercice (PAE) afin de pouvoir les projeter dans les territoires s’ils satisfont à des critères de connaissance suffisants.

Nous avons en fait voulu mobiliser des bras qui pour l’instant ne le sont pas en simplifiant et fluidifiant les choses.

CDM : Faut-il réformer le numerus clausus ?
P.V. : A moyen et long terme, il importe selon nous de revoir l’organisation de l’internat des médecins généralistes afin qu’ils passent plus de temps en « ville » qu’à l’hôpital comme c’est le cas aujourd’hui. Par ailleurs, nous pensons effectivement qu’il faudrait modifier le numerus clausus pour en faire un numerus apertus, c’est-à-dire aller au maximum des capacités de formations en fonction des demandes des territoires. De la même façon, nous proposons de supprimer « l’examen national classant » pour en faire un » examen régional » plus adapté aux besoins du territoire.

Quant aux collectivités, nous pensons qu’il faudrait que l’État les accompagne et généralise avec elles « un kit d’accueil » des médecins dans les territoires et ce, afin de créer un véritable parrainage des nouveaux arrivants et éviter toute concurrence entre collectivités.

CDM : En tant que rapporteur, vous portez également deux autres mesures plus coercitives…
P.V. : Oui ce sont des mesures de régulation comme le non-conventionnement des médecins désirant s’installer en zone sur-dotée, mais aussi l’obligation d’exercer en zone sous-dotée à la sortie de l’internat pour une durée de 3 ans. Mais ces propositions plus coercitives ne sont envisageables que si rien n’est fait et si rien ne change !

Cela fait 10 ans que je travaille sur ces questions, et ce que je constate c’est que les médecins veulent échapper à toute régulation. Pour autant lors des auditions, le président de l’Ordre national des médecins a déclaré : « Tout va exploser ! ». Cette phrase prouve que les professionnels ont conscience qu’il y a urgence, et sans eux, sans un sursaut de leur part le gouvernement ne pourra pas agir. Donc, soit on prend un arsenal de mesures sérieuses – et ce plan est un peu celui de la dernière chance – soit on continue de bricoler et nous serons, c’est certain, obligés de passer ensuite à des mesures de régulation.

Nous ne sommes pas des chantres de la régulation, avec ce rapport, nous avons simplement essayé de trouver des solutions pour juguler un phénomène inacceptable d’inégalités d’accès aux soins.

source

http://www.courrierdesmaires.fr/76718/deserts-medicaux-les-25-mesures-de-la-derniere-chance/

Hami



vivement que les choses changent pour nous tous........Amen!!
merci l'info.

carabin2014



carabin2014 a écrit:
pédiatre16 a écrit:Publié le 27/07/2018 à 07:35

Santé : un «plan Marshall»
Actu Santé
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Hier, la commission d'enquête sur l'égal accès aux soins et la désertification médicale a rendu son rapport à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après avoir auditionné professionnels de santé, spécialistes et usagers. C'est un véritable «plan Marshall» que Mireille Robert appelle de ses vœux. «On a listé toutes les propositions pour que le système de santé marche, après la ministre verra ce qu'elle retient, sachant qu'elle a un budget contraint», indique la députée. Parmi ces propositions, figurent la prévention et l'éducation à la santé, la reconnaissance des médecins étrangers, l'assouplissement du numerus clausus ou encore la modification du statut de médecin hospitalier («afin qu'ils puissent se déplacer dans les maisons médicales», précise Mireille Robert). Concernant l'intéressement financier censé faciliter l'implantation des médecins dans les territoires, la commission a décidé «de ne pas aller plus loin», doutant de l'efficacité du dispositif. En revanche, le rapport préconise une meilleure prise en charge de la formation des médecins, assortie de contreparties. L e concours obtenu, les médecins rendraient quelques années de service en retour. Elle propose d'harmoniser les études de médecine, «qui étaient trop centrées sur les maths et la physique», estime Mireille Robert : «Certains ne sont pas de mauvais élèves, mais ils n'ont pas eu le bac S avec mention très bien. Ils pourraient faire d'excellents médecins», défend-elle. C'est en septembre que la ministre de la Santé devrait présenter ses principales mesures.

Source :

https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/27/2842543-sante-un-plan-marshall.html


dans la continuité de l'article précédent  voici  interview du rapporteur de la commission d’enquête
la question qui se pose maintenant est ce que la ministre va tenir compte des conclusions de ce rapport ??? No  No


Déserts médicaux : les 25 mesures de « la dernière chance » ?
par Emilie Denètre SANTÉ 25/07/2018
Organisation de la santé, électrocardiogramme des territoires ©️ Fotolia
Après plusieurs mois d’auditions, la commission d’enquête « sur l’égal accès aux soins des Français sur l’ensemble du territoire et sur l’efficacité des politiques publiques » de l’Assemblée nationale a rendu un rapport de près de 180 pages. Y figurent 25 propositions concrètes, pour certaines applicables dans les semaines à venir. Pour Philippe Vigier, député (UDI) d’Eure-et-Loir et rapporteur de cette commission, ce plan est celui de « la dernière chance » avant l’application de mesures plus coercitives.

Courrier des maires : Comment la commission d’enquête a-t-elle travaillé sur cette arlésienne que sont les « déserts médicaux » ?
Philippe Vigier : Depuis la création de la commission d’enquête parlementaire – au mois de mars 2018 – et jusqu’à début juillet, nous  avons procédé à 38 auditions. 121 personnes ont été auditionnées, mais nous avons également pu profiter de contributions directes qui nous sont parvenues de la part d’organismes ou de personnalités qui s’intéressent à cette question de l’accès aux soins. Enfin certaines personnes sont venues me voir au bureau pour me faire part de leur avis et de leurs propositions.

Tous ceux qui, de près ou de loin, sont dans la chaîne de soins, en passant par le financement, les statisticiens de la DREES (direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques) les prescripteurs, les médecins, les syndicats d’internes, les associations d’élus ont été entendus ! On a essayé de « balayer » le plus large possible pour que chacun puisse apporter sa vision et sa contribution…Nous avons remis notre travail au Président de l’Assemblée nationale la semaine dernière, un exemplaire a également été porté à la ministre de la Santé. Nous avons proposé 25 mesures sur du court, du moyen et du long terme, car nous savons que la crise que nous connaissons actuellement risque de s’amplifier encore dans les 10 années à venir.

CDM : Quelles sont les mesures-phares contenues dans ce rapport d’enquête ?
P.V. : Sur le court terme, la première chose à faire est une meilleure mobilisation des forces existantes. Nous proposons par exemple une exonération totale de charges sociales pour les médecins retraités qui exercent sur les territoires pour pallier le manque de professionnels. De la même façon, nous pensons qu’il serait opportun de créer un nouveau statut de « Travailleur Non Salarié » attractif pour les médecins remplaçants et les médecins adjoints, qu’ils aient ou non leur thèse, afin qu’ils puissent devenir des « médecins volants » sur les territoires et travailler en complément du médecin titulaire et non seulement en remplacement. Il faudrait également « décloisonner » les systèmes public/privé pour permettre aux médecins hospitaliers d’exercer en ville et vice et versa…

Enfin, nous avons 12 000 médecins étrangers dans les hôpitaux français qui ne sont pas inscrits à l’Ordre des médecins. Nous proposons de leur faire passer la Procédure d’Autorisation d’Exercice (PAE) afin de pouvoir les projeter dans les territoires s’ils satisfont à des critères de connaissance suffisants.

Nous avons en fait voulu mobiliser des bras qui pour l’instant ne le sont pas en simplifiant et fluidifiant les choses.

CDM : Faut-il réformer le numerus clausus ?
P.V. : A moyen et long terme, il importe selon nous de revoir l’organisation de l’internat des médecins généralistes afin qu’ils passent plus de temps en « ville » qu’à l’hôpital comme c’est le cas aujourd’hui. Par ailleurs, nous pensons effectivement qu’il faudrait modifier le numerus clausus pour en faire un numerus apertus, c’est-à-dire aller au maximum des capacités de formations en fonction des demandes des territoires. De la même façon, nous proposons de supprimer « l’examen national classant » pour en faire un » examen régional » plus adapté aux besoins du territoire.

Quant aux collectivités, nous pensons qu’il faudrait que l’État les accompagne et généralise avec elles « un kit d’accueil » des médecins dans les territoires et ce, afin de créer un véritable parrainage des nouveaux arrivants et éviter toute concurrence entre collectivités.

CDM : En tant que rapporteur, vous portez également deux autres mesures plus coercitives…
P.V. : Oui ce sont des mesures de régulation comme le non-conventionnement des médecins désirant s’installer en zone sur-dotée, mais aussi l’obligation d’exercer en zone sous-dotée à la sortie de l’internat pour une durée de 3 ans. Mais ces propositions plus coercitives ne sont envisageables que si rien n’est fait et si rien ne change !

Cela fait 10 ans que je travaille sur ces questions, et ce que je constate c’est que les médecins veulent échapper à toute régulation. Pour autant lors des auditions, le président de l’Ordre national des médecins a déclaré : « Tout va exploser ! ». Cette phrase prouve que les professionnels ont conscience qu’il y a urgence, et sans eux, sans un sursaut de leur part le gouvernement ne pourra pas agir. Donc, soit on prend un arsenal de mesures sérieuses – et ce plan est un peu celui de la dernière chance – soit on continue de bricoler et nous serons, c’est certain, obligés de passer ensuite à des mesures de régulation.

Nous ne sommes pas des chantres de la régulation, avec ce rapport, nous avons simplement essayé de trouver des solutions pour juguler un phénomène inacceptable d’inégalités d’accès aux soins.

source

http://www.courrierdesmaires.fr/76718/deserts-medicaux-les-25-mesures-de-la-derniere-chance/



le rapport d'enquête  complet sur l'égal accès aux soins des Français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en oeuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieu rural et urbain est disponible sur

https://www.nosdeputes.fr/15/document/1185

LISTE DES PROPOSITIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE  page 189 du rapport

Proposition n° 1 : inscrire au tableau de l’Ordre des médecins tout médecin
titulaire d’un diplôme étranger qui exerce en France, en révisant la procédure d’autorisation d’exercice (PAE) de façon à dispenser de la période probatoire triennale les lauréats des épreuves anonymes de vérification des connaissances théoriques et pratiques qui sont candidats à la profession de médecin, à la condition qu’ils s’engagent à exercer à titre libéral
.

Vous avez bien compris que nous manquions de médecins et qu’on ne saurait les multiplier à partir de rien. On sait toutefois qu’il y a 12 000 médecins étrangers qui travaillent en France avec des diplômes étrangers, notamment ces fameux « mercenaires d’hôpitaux » – mais il y en a d’autres. Un grand nombre d’entre eux pourrait bénéficier de la PAE accélérée. C’est pourquoi nous proposons, largement encouragés par le Conseil national de l’Ordre des médecins
et en particulier par son président, de supprimer la période probatoire triennale. Il s’agit donc de valider leurs connaissances et s’ils s’engagent à travailler dans le secteur libéral, nous pourrons ainsi récupérer immédiatement entre 1 500 à 2 500 médecins – et même peut-être davantage. Pour mémoire, en 1995, Édouard Balladur avait pris une mesure assez similaire. Il n'en demeure pas moins que, parmi ces médecins, il faut compter les médecins français qui vont se former à l’étranger, médecins qui, quand ils exercent ensuite en France, le font pourvus d’un diplôme étranger, et qui sont de plus en plus nombreux. Bref, une telle mesure permettrait de renforcer les effectifs de la médecine libérale.




Dernière édition par carabin2014 le 29.07.18 10:21, édité 2 fois

Hami



merci encore pour tes partages........
même si ce ne sont que des propositions, restons lucide.

pédiatre16



C'est pas juste de forcer les gens à bosser dans le libéral, ce n'est pas du plein exercice à proprement parler ! et puis il y a beaucoup de CH qui manque cruellement de médecins !

carabin2014



la ministre va elle tenir compte des conclusions de ce rapport ; la question reste posée
en attendant septembre pour voir le point de vue de Mme buzyn  sur ce rapport ?
au moins ça  suscitera débat  et discussions sur la problématique  et l'avenir des PADHUES  en france.
restons positifs moi qui était septique sur l’avenir des PADHUE
Shocked Shocked Shocked Shocked

mouhamed akh



Malheureusement cette proposition est orienté vers les médecins qui ont le PAE pour supprimer la période de trois ans notamment la liste A (liste c supprimé ça fait trois ans ) ça veut dire un étudiant de médecine qui vient de terminer la médecine générale dans son pays ,peut faire la liste à et devenir praticien sans faite internat ou la période de trois ans tout simplement parce qu'il connais un professeur ... .. (c' est la vérité de la liste A si vous savez pas) par contre les médecins qui travaillent en France depuis 2012 il peuvent pas continuer à travailler quelle justice et quelle médecine et quelles compétences

carabin2014



[quote="carabin2014"]
carabin2014 a écrit:
pédiatre16 a écrit:Publié le 27/07/2018 à 07:35

Santé : un «plan Marshall»
Actu Santé
S'ABONNER
Hier, la commission d'enquête sur l'égal accès aux soins et la désertification médicale a rendu son rapport à la ministre de la Santé Agnès Buzyn, après avoir auditionné professionnels de santé, spécialistes et usagers. C'est un véritable «plan Marshall» que Mireille Robert appelle de ses vœux. «On a listé toutes les propositions pour que le système de santé marche, après la ministre verra ce qu'elle retient, sachant qu'elle a un budget contraint», indique la députée. Parmi ces propositions, figurent la prévention et l'éducation à la santé, la reconnaissance des médecins étrangers, l'assouplissement du numerus clausus ou encore la modification du statut de médecin hospitalier («afin qu'ils puissent se déplacer dans les maisons médicales», précise Mireille Robert). Concernant l'intéressement financier censé faciliter l'implantation des médecins dans les territoires, la commission a décidé «de ne pas aller plus loin», doutant de l'efficacité du dispositif. En revanche, le rapport préconise une meilleure prise en charge de la formation des médecins, assortie de contreparties. L e concours obtenu, les médecins rendraient quelques années de service en retour. Elle propose d'harmoniser les études de médecine, «qui étaient trop centrées sur les maths et la physique», estime Mireille Robert : «Certains ne sont pas de mauvais élèves, mais ils n'ont pas eu le bac S avec mention très bien. Ils pourraient faire d'excellents médecins», défend-elle. C'est en septembre que la ministre de la Santé devrait présenter ses principales mesures.

Source :

https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/27/2842543-sante-un-plan-marshall.html


dans la continuité de l'article précédent  voici  interview du rapporteur de la commission d’enquête
la question qui se pose maintenant est ce que la ministre va tenir compte des conclusions de ce rapport ??? No  No


Déserts médicaux : les 25 mesures de « la dernière chance » ?
par Emilie Denètre SANTÉ 25/07/2018
Organisation de la santé, électrocardiogramme des territoires ©️ Fotolia
Après plusieurs mois d’auditions, la commission d’enquête « sur l’égal accès aux soins des Français sur l’ensemble du territoire et sur l’efficacité des politiques publiques » de l’Assemblée nationale a rendu un rapport de près de 180 pages. Y figurent 25 propositions concrètes, pour certaines applicables dans les semaines à venir. Pour Philippe Vigier, député (UDI) d’Eure-et-Loir et rapporteur de cette commission, ce plan est celui de « la dernière chance » avant l’application de mesures plus coercitives.

Courrier des maires : Comment la commission d’enquête a-t-elle travaillé sur cette arlésienne que sont les « déserts médicaux » ?
Philippe Vigier : Depuis la création de la commission d’enquête parlementaire – au mois de mars 2018 – et jusqu’à début juillet, nous  avons procédé à 38 auditions. 121 personnes ont été auditionnées, mais nous avons également pu profiter de contributions directes qui nous sont parvenues de la part d’organismes ou de personnalités qui s’intéressent à cette question de l’accès aux soins. Enfin certaines personnes sont venues me voir au bureau pour me faire part de leur avis et de leurs propositions.

Tous ceux qui, de près ou de loin, sont dans la chaîne de soins, en passant par le financement, les statisticiens de la DREES (direction de la recherche, des études de l’évaluation et des statistiques) les prescripteurs, les médecins, les syndicats d’internes, les associations d’élus ont été entendus ! On a essayé de « balayer » le plus large possible pour que chacun puisse apporter sa vision et sa contribution…Nous avons remis notre travail au Président de l’Assemblée nationale la semaine dernière, un exemplaire a également été porté à la ministre de la Santé. Nous avons proposé 25 mesures sur du court, du moyen et du long terme, car nous savons que la crise que nous connaissons actuellement risque de s’amplifier encore dans les 10 années à venir.

CDM : Quelles sont les mesures-phares contenues dans ce rapport d’enquête ?
P.V. : Sur le court terme, la première chose à faire est une meilleure mobilisation des forces existantes. Nous proposons par exemple une exonération totale de charges sociales pour les médecins retraités qui exercent sur les territoires pour pallier le manque de professionnels. De la même façon, nous pensons qu’il serait opportun de créer un nouveau statut de « Travailleur Non Salarié » attractif pour les médecins remplaçants et les médecins adjoints, qu’ils aient ou non leur thèse, afin qu’ils puissent devenir des « médecins volants » sur les territoires et travailler en complément du médecin titulaire et non seulement en remplacement. Il faudrait également « décloisonner » les systèmes public/privé pour permettre aux médecins hospitaliers d’exercer en ville et vice et versa…

Enfin, nous avons 12 000 médecins étrangers dans les hôpitaux français qui ne sont pas inscrits à l’Ordre des médecins. Nous proposons de leur faire passer la Procédure d’Autorisation d’Exercice (PAE) afin de pouvoir les projeter dans les territoires s’ils satisfont à des critères de connaissance suffisants.

Nous avons en fait voulu mobiliser des bras qui pour l’instant ne le sont pas en simplifiant et fluidifiant les choses.

CDM : Faut-il réformer le numerus clausus ?
P.V. : A moyen et long terme, il importe selon nous de revoir l’organisation de l’internat des médecins généralistes afin qu’ils passent plus de temps en « ville » qu’à l’hôpital comme c’est le cas aujourd’hui. Par ailleurs, nous pensons effectivement qu’il faudrait modifier le numerus clausus pour en faire un numerus apertus, c’est-à-dire aller au maximum des capacités de formations en fonction des demandes des territoires. De la même façon, nous proposons de supprimer « l’examen national classant » pour en faire un » examen régional » plus adapté aux besoins du territoire.

Quant aux collectivités, nous pensons qu’il faudrait que l’État les accompagne et généralise avec elles « un kit d’accueil » des médecins dans les territoires et ce, afin de créer un véritable parrainage des nouveaux arrivants et éviter toute concurrence entre collectivités.

CDM : En tant que rapporteur, vous portez également deux autres mesures plus coercitives…
P.V. : Oui ce sont des mesures de régulation comme le non-conventionnement des médecins désirant s’installer en zone sur-dotée, mais aussi l’obligation d’exercer en zone sous-dotée à la sortie de l’internat pour une durée de 3 ans. Mais ces propositions plus coercitives ne sont envisageables que si rien n’est fait et si rien ne change !

Cela fait 10 ans que je travaille sur ces questions, et ce que je constate c’est que les médecins veulent échapper à toute régulation. Pour autant lors des auditions, le président de l’Ordre national des médecins a déclaré : « Tout va exploser ! ». Cette phrase prouve que les professionnels ont conscience qu’il y a urgence, et sans eux, sans un sursaut de leur part le gouvernement ne pourra pas agir. Donc, soit on prend un arsenal de mesures sérieuses – et ce plan est un peu celui de la dernière chance – soit on continue de bricoler et nous serons, c’est certain, obligés de passer ensuite à des mesures de régulation.

Nous ne sommes pas des chantres de la régulation, avec ce rapport, nous avons simplement essayé de trouver des solutions pour juguler un phénomène inacceptable d’inégalités d’accès aux soins.

source

http://www.courrierdesmaires.fr/76718/deserts-medicaux-les-25-mesures-de-la-derniere-chance/



le rapport d'enquête  complet sur l'égal accès aux soins des Français sur l'ensemble du territoire et sur l'efficacité des politiques publiques mises en oeuvre pour lutter contre la désertification médicale en milieu rural et urbain est disponible sur

https://www.nosdeputes.fr/15/document/1185

LISTE DES PROPOSITIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE  page 189 du rapport

Proposition n° 1 : inscrire au tableau de l’Ordre des médecins tout médecin
titulaire d’un diplôme étranger qui exerce en France, en révisant la procédure d’autorisation d’exercice (PAE) de façon à dispenser de la période probatoire triennale les lauréats des épreuves anonymes de vérification des connaissances théoriques et pratiques qui sont candidats à la profession de médecin, à la condition qu’ils s’engagent à exercer à titre libéral
.

Vous avez bien compris que nous manquions de médecins et qu’on ne saurait les multiplier à partir de rien. On sait toutefois qu’il y a 12 000 médecins étrangers qui travaillent en France avec des diplômes étrangers, notamment ces fameux « mercenaires d’hôpitaux » – mais il y en a d’autres. Un grand nombre d’entre eux pourrait bénéficier de la PAE accélérée. C’est pourquoi nous proposons, largement encouragés par le Conseil national de l’Ordre des médecins
et en particulier par son président, de supprimer la période probatoire triennale. Il s’agit donc de valider leurs connaissances et s’ils s’engagent à travailler dans le secteur libéral, nous pourrons ainsi récupérer immédiatement entre 1 500 à 2 500 médecins – et même peut-être davantage. Pour mémoire, en 1995, Édouard Balladur avait pris une mesure assez similaire. Il n'en demeure pas moins que, parmi ces médecins, il faut compter les médecins français qui vont se former à l’étranger, médecins qui, quand ils exercent ensuite en France, le font pourvus d’un diplôme étranger, et qui sont de plus en plus nombreux. Bref, une telle mesure permettrait de renforcer les effectifs de la médecine libérale.



Depuis 2016  on vit dans l’espoir d’une éventuelle nouvelle loi
Comme vous le constater depuis juillet ils ont juste  prolongé la précarité jusqu’en 2020
Au moins avec ce rapport  des députés ca va faire bouger les choses ???
il ne faut pas être dupe .vous croyez que le ministère de la santé, le CNG ,le conseil de l’ordre ….vont  lâcher du leste aussi facilement .  Rien n’est sure
Sans la mobilisation des PADHUE ,des syndicats    rien ne pourra se faire.
a bon entendeur

[/b]

Ama



Bonjour à vous,
La ministre cherche à combler les déserts médicaux par la formation des Infirmièr(e)s en Pratique Avancée (Les IPAs) et la télémédecine. Les premiers IPAS seront opérationnels en 2020.
Donc, je pense que la bataille est déjà perdue d'avance pour les PADHUES ; à moins que les PADHUES se "battent corps et âme" pour régulariser leur statut.
Cordialement.

carabin2014



Ama a écrit:Bonjour à vous,
La ministre cherche à combler les déserts médicaux par la formation des Infirmièr(e)s en Pratique Avancée (Les IPAs) et la télémédecine. Les premiers IPAS seront opérationnels en 2020.
Donc, je pense que la bataille est déjà perdue d'avance pour les PADHUES ; à moins que les PADHUES se "battent corps et âme" pour régulariser leur statut.
Cordialement.



la problématique des déserts médicaux en France ne date d'aujourd’hui

il faut regarder la réalité  en face ; en France il  y a malaise profond envers les PADHUE

regarder tout ce qui  s'est  dit par les différents  intervenants lors du débats  a l'assemblée nationale sur les déserts médicaux  a propos  des médecins à diplômes étrangers  .
il n’y a pas de volonté  réelle d’intégrer les médecins à diplômes étrangers  dans le système de santé français  

pour paraphraser  un confrère je cite  " C’est dommage, lâche un médecin, ce mélange aurait pu être une chance, il est plutôt devenu un symptôme."

Un autre médecin, qui vient de partir à la retraite : «Evidemment, la question de la qualité des soins est posée, mais que peut-on en dire ? Il est impossible d’en discuter. Il y a de très bons médecins, d’autres moins. Le problème est que la santé n’est pas qu’une affaire technique, l’aspect culturel et relationnel est important. C’est peut-être là le point noir.»

je vous invite à lire cette intéressante enquête  publié dans  le journal libération qui résume la situation  des médecins aux diplômes étrangers

ENQUÊTE
Hôpital : le tabou des médecins aux diplômes étrangers
Par Eric Favereau — libération 28 décembre 2017

Face à la pénurie de personnel, nombre d’établissements, en particulier dans les zones peu attractives, ont de plus en plus recours à des praticiens formés à l’étranger et contraints à la précarité. Symptôme de la crise de l’hôpital.
Hôpital : le tabou des médecins aux diplômes étrangers
C’est l’angle mort de la crise des hôpitaux publics : les «médecins à diplômes étrangers». On évite d’en parler, on fuit le sujet. Les directeurs d’hôpitaux, par exemple, ne veulent surtout pas l’aborder. «Vous nous informez que vous conduisez une enquête sur les questions de démographie médicale en France et sur les médecins à diplômes étrangers, répond ainsi le directeur de l’hôpital de Château-Thierry (Aisne). Nous ne souhaitons pas participer à votre enquête.» Ajoutant, bon prince : «Mais nous sommes pleinement à disposition si vous souhaitez à l’avenir avoir un exemple de structuration territoriale des filières de prise en charge.»


L’hôpital de Château-Thierry, couplé avec celui de Soissons, emploie 30 médecins titulaires de diplômes français, 10 venant de l’Union européenne et 19 de pays hors UE, soit en tout 11 nationalités différentes. Autre cas, l’hôpital François-Mitterrand de Nevers : l’établissement fonctionne, lui, avec 62 médecins à diplôme français, 15 issus de l’Union européenne, et 21 de pays hors UE. Le maire reconnaissait récemment devant la presse : «La proportion de médecins étrangers pose question, elle n’est pas toujours comprise.»

Des exemples isolés ? Nullement. A l’exception des hôpitaux universitaires et des établissements situés dans certaines régions regardées comme attractives comme la côte Atlantique ou le Sud, les hôpitaux de l’Hexagone ne pourraient aujourd’hui fonctionner sans les médecins à diplômes étrangers. Sachant que la France compte un nombre record d’établissements de santé par habitant, qu’il faut bien faire tourner. Encore d’autres exemples : l’hôpital de Gonesse dans la banlieue nord de Paris, fort de 131 médecins diplômés en France, 21 venant de l’Union européenne, et 61 hors Union. A Dreux (Eure-et-Loir), même taux : 102 médecins à diplômes français, 68 à diplômes étrangers, issus de 21 pays différents. Et même refus de la direction d’aborder la question. «Il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu», nous répond, agacée, la directrice de l’établissement. Certes, mais à Dreux leur nombre a presque doublé en l’espace de sept ans.

Le cas de Dreux
Le cas de l’hôpital Dreux est emblématique des établissements qui cumulent toutes les difficultés. «La situation, raconte un ancien chef de service, est un drame, parce que les autorités, comme le directeur et l’agence régionale de santé, ne prennent pas la mesure de l’aspect social de l’hôpital. On fait des économies. Or, Dreux est une des dix villes le plus pauvres de France.» «C’est un bateau qu’on laisse couler», dit un autre. Récemment, la quasi-totalité des médecins des urgences ont menacé de démissionner. «Nous avions fait grève, il y a un an et demi, pour tirer la sonnette d’alarme sur nos conditions de travail et d’accueil des patients. Nous n’avons constaté aucune réaction de la part de la direction», affirmait alors l’un d’entre eux. «Depuis, la situation s’est encore dégradée. Trois médecins sont partis fin 2016 et n’ont pas été remplacés. Cela devient difficilement supportable.»

Pour ce médecin comme pour d’autres, la question n’est pas tant celle de l’origine des diplômes des médecins, mais le manque d’attractivité de l’hôpital, et le peu de moyens que se donnent les pouvoirs publics pour y remédier, avec un effet miroir des inégalités sociales. «Les médecins à diplômes étrangers sont le visage des impasses de nos hôpitaux», dit-il joliment. Un autre médecin, qui vient de partir à la retraite : «Evidemment, la question de la qualité des soins est posée, mais que peut-on en dire ? Il est impossible d’en discuter. Il y a de très bons médecins, d’autres moins. Le problème est que la santé n’est pas qu’une affaire technique, l’aspect culturel et relationnel est important. C’est peut-être là le point noir.»

Que disent les chiffres ?
Le mois dernier, le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) a rendu publique une analyse très fouillée de la situation, aussi bien dans les hôpitaux qu’en ville. «Au 1er janvier 2017, la France compte 26 805 médecins titulaires d’un diplôme obtenu à l’étranger, parmi lesquels 22 619 exerçaient de façon régulière, soit 11,8 % du total des médecins en activité régulière, en hausse de 7,8 points par rapport à 2007.» Puis ce constat : «Le nombre des médecins exerçant en France avec un diplôme européen ou extra-européen a quasiment été multiplié par deux entre 2007 et 2017 et devrait atteindre les 30 000 en 2020.» Avec quelques particularités notables, dont, ces dernières années, la montée en puissance des médecins diplômés en Roumanie (lire page 5) qui sont aujourd’hui 4 254. «Ce nombre a été multiplié par sept depuis 2007, date de l’entrée du pays dans l’Union européenne. Ils devraient être 4 711 en 2020, soit un effectif proche de ceux diplômés en Algérie, dont le nombre a cru de 56 % en dix ans.»

Qu’en déduire ? D’abord une surprise : on aurait pu croire, en effet, que ce nombre croissant venait pallier le manque de médecins de ville dans certains territoires. En réalité, il n’en est rien. Très majoritairement (deux sur trois), ces médecins choisissent l’exercice salarié, et donc généralement de travailler dans les hôpitaux. L’étude de l’Ordre souligne clairement qu’«à l’instar de leurs confrères français, ils ne s’installent pas dans les zones définies comme déficitaires». D’un point de vue démographique, ces médecins ont en moyenne 50 ans, 43,1 % sont de nationalité française, et 29 % sont naturalisés français.

Des praticiens moins payés
Les médecins à diplômes étrangers vont donc travailler massivement à l’hôpital. En particulier dans les hôpitaux peu attractifs, qui ont du mal à recruter. En clair : là où les autres ne veulent pas aller. Et les directions des hôpitaux les accueillent facilement, d’autant qu’ils sont souvent moins payés que ceux à diplômes français, en raison de leur statut. Cela étant, les experts en démographie médicale ont du mal à expliquer l’inadéquation entre médecins et territoires. Quelle est la cause, quel est l’effet ? Certes, après une longue période de baisse du numerus clausus, la France a largement ouvert les vannes, et le nombre d’étudiants admis à se former en deuxième année a plus que doublé entre 1998 et 2014 pour passer de 3 500 en 1992 à 7 941 en 2017. Et ces vingt dernières années, le nombre de praticiens hospitaliers a doublé, passant de 20 000 à plus de 40 000 aujourd’hui. Mais les besoins sont là dans des hôpitaux de taille moyenne, souvent désertés par les diplômes français. Les raisons ? Les 35 heures et les RTT ont profondément changé la donne, nécessitant beaucoup de créations de postes. S’y ajoute une régularisation des médecins exerçant à l’hôpital : dans les années 80, il y avait ainsi kyrielle de statuts variés - médecins associés, vacataires, attachés, faisant fonction d’internes, etc. Désormais, soit le médecin hospitalier travaille à temps plein, soit à temps partiel.

Bilan : si l’on excepte les zones attractives et les CHU, c’est bien souvent entre un tiers et près de la moitié de médecins à diplômes étrangers qui exercent dans ces établissements de soins. Soit une hausse de près d’un tiers en sept ans. «Leur venue rend énormément service à certains hôpitaux qui peinent à attirer les jeunes médecins français», avoue sans faux-fuyant le Dr François Arnault, chargé de cette question au Cnom.

Contrats courts
Depuis vingt ans, la situation s’est améliorée, mais rien n’est encore achevé car le flux reste continu. Le mois dernier, une quarantaine de médecins diplômés hors de l’UE travaillant dans des hôpitaux français sous des statuts précaires se sont ainsi rassemblés devant le ministère de la Santé, à Paris, pour réclamer la régularisation de leur situation et la plénitude d’exercice.

Le Syndicat national des praticiens à diplôme hors Union européenne (SNPADHUE) pointe la «situation alarmante» de quelque 2 500 praticiens travaillant dans les hôpitaux publics comme faisant fonction d’interne (FFI) ou praticien attaché-associé avec de faibles rémunérations, des contrats courts et «sans perspectives d’évolution». Leur situation administrative est complexe. Jusqu’à fin 2016, des mesures dérogatoires permettaient à ceux arrivés en France avant août 2010 de valider leur diplôme en passant un examen au terme de trois années d’exercice. Environ 500 médecins qui n’ont pas obtenu cet examen sont autorisés à exercer jusqu’à fin décembre 2018. Mais 2 000 médecins à diplôme extracommunautaire ont été encore recrutés depuis l’été 2010 par des hôpitaux toujours frappés par une pénurie de blouses blanches. Et comme l’examen a été supprimé, ils n’ont plus qu’une option : passer un concours plus sélectif. Et la pénurie ne devrait pas cesser. «En France, ajoute le SNPADHUE, il y aura 30 % de départs à la retraite à partir de 2020 et environ 12 500 postes de praticiens hospitaliers vacants.»

Des problèmes en suspens
Ce qui est saisissant dans ce dossier, c’est que tous les acteurs (politiques, administratifs, médecins) font le dos rond. Ils regardent ailleurs. Comme si cela était banal. «On ne peut pas dire qu’il y a un conflit entre médecins à diplômes étrangers et médecins à diplômes français à l’hôpital. Car tous se retrouvent dans le même bateau, à se débattre contre la rigueur», analyse un ex-syndicaliste hospitalier. «Comme partout, il peut y avoir des bons et de moins bons, mais cela se gère», poursuit-il. La question de la qualité des soins est taboue. Nul ne veut s’y frotter, parfois à juste titre. «Le problème est ailleurs, il est là quand la collectivité médicale d’un établissement est trop disparate, trop variée, avec beaucoup de nationalités, et que la sauce commune a du mal à prendre. C’est là que réside le danger», poursuit ce syndicaliste hospitalier. «Quand il y a dans un même établissement une telle diversité dans la formation, c’est problématique », insiste-t-il. Un chef de service d’un hôpital du centre de la France s’interroge, et fait part de ses constats. «Souvent, ce sont des médecins qui ont été formés dans des pays où la technique était un luxe. Paradoxalement, en venant exercer en France, certains vont développer peut-être un peu plus que les autres le côté technique de la médecine, laissant de côté l’aspect humain, avec parfois, en plus, le problème de la langue. Mais ce qui m’intrigue le plus, ajoute-t-il, c’est un problème culturel, par exemple autour des droits des patients.»

Et ce médecin développe : «En soins palliatifs, par exemple, arrêter les traitements ne fait souvent pas partie de leur culture. Informer les patients n’est pas leur habitude. Il peut y avoir des conflits de valeurs. Je suis frappé de voir combien, dans mon service, certains médecins vont s’appuyer sur la famille plus que sur le patient, ce qui peut être problématique.» Un autre, médecin à diplôme étranger et totalement intégré, revient sur la question sociale et budgétaire. «Beaucoup d’entre nous exercent dans des hôpitaux difficiles, souvent isolés. Or la médecine hospitalière est collégiale. Comment fait-on ?»

«Ces médecins doivent au même titre que leurs confrères bénéficier de la confraternité, de l’entraide, et ne doivent pas être considérés comme des "envahisseurs", reconnaît le président de l’ordre des médecins, Patrick Brouet. Notre devoir est de les aider à intégrer notre système de santé.» Pour l’heure, cette présence importante permet de faire tourner la machine hospitalière. Mais la vie des hôpitaux en est changée. Or cet aspect n’est pas «travaillé» dans les hôpitaux, qui ont bien d’autres difficultés à traiter. «C’est dommage, lâche un médecin, ce mélange aurait pu être une chance, il est plutôt devenu un symptôme.»

Eric Favereau

atanina78



Je pense qu'une nouvelle mobilisation est necessaire et en masse cette fois ci
on est les oublies du système
organisant nous ??

mouhamed akh



On est pas les oubliés du système mais malheureusement on est les esclaves

mouhamed akh



Bonjour J'ai une question concernant la prolongation de 2020. Toujours la condition ,,recrutes avant 3 août 2010,,
Moi je connais plusieurs médecins qui sont arrivés en France en 2011 et ils font parti de la loi de février 2012 malgré ils ont pas la condition d'être recrutés avant août 2010 et avec la prolongation ils sont remis dehors ou pas??? Parce que la nouvelle loi dit avant août 2010.
J'ai contacté L' ARS île de France récemment pour savoir la situation des médecins qui ont arrivé en 2011 et 2012 selon la prolongation précédente et la dame qui à répondu ma dit que les médecins qui ont arrivé en2011 et 2012 sont inclus mais sous conditions et elle commencé à raconter les conditions ,je répète même les médecins qui sont arrivés en 2012 sans avoir la condition de août 2010
Et quand j' demandé le décret ministériel elle refusé de me donner , à la fain soit on a un trou dans cette loi ou la loi à été modifié sans être publié , je sais pas si vous avez des informations.

pédiatre16



mouhamed akh a écrit:Bonjour J'ai une question concernant la prolongation de 2020. Toujours la condition ,,recrutes avant 3 août 2010,,
Moi je connais plusieurs médecins qui sont arrivés en France en 2011 et ils font parti de la loi de février 2012 malgré ils ont pas la condition d'être recrutés avant août 2010 et avec la prolongation ils sont remis dehors ou pas??? Parce que la nouvelle loi dit avant août 2010.
J'ai contacté L' ARS île de France récemment pour savoir la situation des médecins qui ont arrivé en 2011 et 2012 selon la prolongation précédente et la dame qui à répondu ma dit que les médecins qui ont arrivé en2011 et 2012 sont inclus mais sous conditions et elle commencé à raconter les conditions ,je répète même les médecins qui sont arrivés en 2012 sans avoir la condition de août 2010
Et quand j' demandé le décret ministériel elle refusé de me donner , à la fain soit on a un trou dans cette loi ou la loi à été modifié sans être publié , je sais pas si vous avez des informations.

Ah bon ?!

J'ai jamais entendu parler de ce décret (2011-2012 !)

mouhamed akh



Pédiatre 16 bonjour
Les médecins qui sont arrivés en 2011 Oui ils était inclus dans la loi de février 2012 et la modification de mai 2012 je connais plusieurs médecins qui sont arrivés en France fin 2011 , le 07/11/2011 exactement et en tant que stagiaire associé et Après cumulé trois ans ils ont arrivé à passer sur la liste ç et réussir en 2015 en sachant que c' est strictement interdit pour les dfmsa et stagiaire associé de se méfier de la loi de 2012 bref les médecins qui sont arrivés en 2011 et pas réussis sont maintenant à l' écart et c' est pas logique pour ça j' ai dit on a un trou, maintenant qui concerne les médecins qui sont arrivés en 2012 ils disent (les ARS) Tous les médecins qui sont arrivés à trouver un poste attaché ou assistant en 2012 mais était en France avant août 2010 et quitter la France avant la sortie de la loi , sont inclus Ça veut dire ils ont demander deux condition sur trois (avant août2010 et deux mois entre août 2010 et 1 janvier 2012 et cumuler trois ans) mais fin 2016 j' ai contacté l' ARS (dans le centre de France) et ils m'ont dit
On à accepté tous les arrivés en 2012 Après cumuler trois ans (exceptionnel) . Qu' est-ce que ça veut dire!!! Avec la prolongation de 2016 -2018 ils ont remis des médecins à l' écart et c' est pas vrai parce que il y avait des instructions envoyés par la ministère mais pas publiés et quand j' ai appelé l'ARS il de FRANCE ils m'ont dit Oui les médecins qui sont arrivés en 2012 sont inclus mais justement assistant attaché et ffi et qui ont travaillé en 2016, franchement mois après ça ,depuis fin 2016 j'ai refusé de travailler comme FFI et Depuis je suis attaché et je viens de renouveler et la directe de travail est d' accord pour l' autorisation de travail ,qu' est-ce que ça veut dire .

Alex.S



Bonjour,

Il n'y a que la GREVE qui peut accélérer le processus de négociation avec le ministère. Je me demande pourquoi les 2 syndicats depuis qu'ils ont entamé les négociations pour reconduire la liste C, ils n'ont pas annoncé des grèves, on fait que manifester, l'interne qui habite à 400 km de paris il ne va pas prendre le train pour venir se manifester pour 2 heures en sachant que c'est une bataille perdue, parce-qu’elle n'a pas d'impact sur la continuité des soins médicaux. pourquoi on ne fait pas comme les autres syndicat français (ex SNCF), le ministère ne comprend pas d'autre langue, on peut rester toute une semaine devant le ministère et personne va nous dire bonjour. il faut taper la ou il fait mal car personne ne s’inquiète pour notre malheur.

Hami



au petit bonheur la chance...............si chacun relate son expérience perso, y'a de quoi écrire une encyclopédie !!!!!!!! le soucie avec cette situation méprisable , c'est que l'égalité a été supprime. en effet, certain PADHUEs qui ne remplissait pas les conditions ont pu bénéficier de la liste C (on ne peu pas leur reprocher d'avoir réussi), pour d'autre ça a été plus difficile.
concernant le recrutement, si tu n'as pas la PAE, il est impossible de trouver un poste (je dis impossible, je dis rien!!!!!!!!!!).

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